Mise en garde concernant banque.de-france.email : tout indique qu’il s’agit d’une fraude, déjà signalée par plusieurs victimes. Ce type d’escroquerie, fondée sur l’usurpation d’identité et le déguisement en organisme officiel, se propage rapidement. Dans un contexte où la fraude en ligne, la fausse URL, l’usurpation d’identité et la récupération de fonds connaissent une hausse inquiétante, il est indispensable de rester vigilant et de partager les informations clés pour enrayer ce fléau.
Vous êtes victime de cette arnaque ? Obtenez justice !
Les points d’alerte sur « banque.de-france.email »
| Points d’alerte | Raisons de se méfier |
|---|---|
| Nom de domaine très récent | Prouve souvent un manque de fiabilité et une volonté de masquer la véritable identité. |
| Absence de site actif | Email utilisé uniquement pour tromper des victimes par une fausse image d’autorité. |
| Usurpation d’une institution publique | Technique de fraude cynique, destinée à abuser de la confiance du public. |
| Durée d’enregistrement minime | Les vraies sociétés s’engagent sur plusieurs années, contrairement à cette entité opaque. |
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Peut-on faire confiance à une URL qui n’a que 83 jours d’existence?
Le 11 février 2025, l’URL banque.de-france.email a été créée par un prestataire spécialisé dans l’anonymisation de données, comme le révèle le whois de banque.de-france.email. Cette pratique est fréquente chez les escrocs souhaitant se dissimuler et agir impunément. Ils trompent ainsi un grand nombre de personnes.
Si banque.de-france.email a été mise en ligne le 11 février 2025, elle n’existe donc que depuis 83 jours. C’est vraiment court pour toute entité prétendant avoir une expertise solide dans ses prétendus services.
En outre, en créant banque.de-france.email, ses fondateurs n’ont réservé ce nom de domaine que jusqu’au 11 février 2026. Les entreprises légitimes assument en général des engagements à long terme et prennent la peine de réserver leurs noms de domaine pour plusieurs années. Cela semble confirmer que nous avons affaire à un schéma éphémère et purement opportuniste.
Une escroquerie à la récupération de fonds
Retape, arnaque dans l’arnaque, escroquerie à la récupération de fonds, recovery room… Tous ces termes désignent la pratique qui consiste à faire miroiter aux victimes la possibilité de récupérer de l’argent perdu, alors qu’il s’agit d’un nouveau piège.
Les scénarios et les prétextes changent : faux policiers (fréquents dans les arnaques aux sentiments), fausses agences de recouvrement (très répandues pour les escroqueries financières), fausses autorités financières (phénomène récurrent ces derniers mois)… Nous publions régulièrement des alertes pour prévenir les victimes de ces offres fallacieuses. Malheureusement, cela n’empêche pas l’industrie de la fraude de chercher de nouveaux moyens de toucher davantage de personnes.
Pour mieux comprendre cette arnaque, vous pouvez consulter cet article sur l’affaire Ilan Marco, l’une des rares condamnations en France liées à la “retape”.
Pourquoi l’URL de banque.de-france.email n’affiche pas de contenu?
Lorsque vous accédez à l’URL banque.de-france.email avec votre navigateur, vous verrez que ce lien reste vide. Deux possibilités se dégagent :
- L’activité frauduleuse a peut-être cessé, soit en raison d’une mauvaise réputation en ligne, soit à la suite d’une procédure de suspension de la part de l’hébergeur. Il est fréquent que les escrocs ferment ce domaine et en créent un nouveau aussitôt.
- Autre hypothèse : ce nom de domaine sert uniquement à l’envoi et à la réception d’emails, du type “@banque.de-france.email”, sans création de site web. Cela reste une stratégie très suspecte et rarement justifiée de façon légitime.
C’est extrêmement rare de réserver un tel domaine sans aucun site légitime. À nos yeux, c’est un indice fort que nous sommes face à un groupe cherchant à usurper l’identité d’une institution et à tromper des cibles potentielles.
Cette arnaque usurpe l’identité d’une autorité administrative
Le stratagème principal consiste à usurper l’identité d’une institution publique. C’est précisément ce que fait banque.de-france.email. Souvent, cette méthode se retrouve dans les escroqueries à la récupération de fonds, ciblant des personnes déjà victimes de fraudes antérieures.
Ces organisations criminelles commencent à s’organiser en véritables industries, comme en témoigne l’affaire Ilan Marco. Jugée en France, elle a révélé l’existence de filières de “retape” à grande échelle, orchestrées depuis l’étranger.
Lorsqu’ils ont extorqué tout ce qu’ils pouvaient d’une victime, les escrocs transmettent ses coordonnées à une autre équipe capable d’exploiter la détresse de la personne flouée. Ce nouveau groupe se présente alors comme un organisme officiel, imitant souvent la police, la gendarmerie, une autorité financière ou un notaire, afin de maintenir l’illusion de légitimité.
Il n’est pas rare qu’ils prétendent représenter une Autorité Administrative Indépendante comme l’Autorité des Marchés Financiers (AMF). Au Royaume-Uni, c’est souvent la FCA ou le Trésor britannique qui subit ce type d’usurpation. Les fraudeurs n’hésitent pas non plus à reprendre l’apparence d’un service fiscal officiel.
banque.de-france.email se fait passer pour Banque de France
Ici, nous sommes en présence d’une escroquerie par usurpation d’identité. Selon un rapport récent (source AMF), près d’une arnaque sur deux relèverait de l’utilisation abusive de la raison sociale d’une entreprise ou d’une administration connue. Ainsi, les escrocs capitalisent sur la renommée et la crédibilité de la véritable entité, invitant moins de méfiance.
Le principe n’a rien de nouveau mais, sur Internet, la méthode est plus fréquente grâce à la création de fausses URL. Par exemple, “www.mabanque.com” est parfois contrefait sous des formes comme “www.mabanque-france.com” ou “www.mabanque-clients.net”.
Ces fausses adresses peuvent héberger un site miroir, un espace de connexion privé ou servir seulement à générer des adresses e-mail présentées comme officielles. La plupart du temps, ce domaine reste vide de contenu, la véritable arnaque se situant dans la correspondance e-mail, qui se veut rassurante en affichant un nom de domaine proche de celui d’un organisme officiel.
Notez la différence entre l’arnaque utilisant banque-france.fr et l’URL officielle banque.de-france.email. Comme on peut le constater, l’identité authentique est complètement usurpée.
Ce n’est pas la première fois que la Banque de France est ciblée. Nous avons déjà identifié d’autres cas similaires. Les fraudeurs répètent sans cesse ce même schéma.
info@banque.de-france.email, une adresse mail utilisée par cette arnaque
Pour échanger avec leurs cibles, ces individus se servent de l’adresse info@banque.de-france.email. Cette fausse identité a pour but d’instaurer la confiance. Rien n’exclut l’utilisation d’autres adresses similaires du type prénom.nom@banque.de-france.email, dans le même but de tromper leurs interlocuteurs naïfs.
Le but est simple : faire croire que vous avez affaire à un représentant officiel, alors qu’il s’agit d’un escroc. Restez donc prudent et ne communiquez jamais d’informations sensibles.
L’Assurance Banque Epargne Info Service a blacklisté banque.de-france.email
Si un service financier tel que banque.de-france.email vous démarche par tout moyen, le réflexe immédiat consiste à consulter la liste noire de l’Assurance Banque Epargne Info Service, qui répertorie les entités proposant des investissements ou services sans y être autorisés.
Dans ce registre, on constate que banque.de-france.email y figure clairement. En conséquence, interrompez tout échange si vous êtes déjà en contact avec ces prétendus conseillers.
La création de ces listes noires illustre la difficulté pour les autorités d’endiguer la prolifération des arnaques en ligne. Faute de pouvoir éliminer chaque fraude à la source, elles misent sur ce mécanisme de shaming public afin de décourager les clients potentiels de se faire piéger.
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L’avis de Warning-Trading: fuyez cette arnaque
De tout ce qui précède, il ne fait aucun doute que banque.de-france.email est une arnaque financière. Ses signaux d’alerte sont multiples : opacité, anonymat, existence très brève, usurpation d’identité…
Les fraudes financières en ligne représentent aujourd’hui une industrie en plein essor, et cette pseudo-structure en applique toutes les recettes : méthodes illégales, manipulations et fausses informations. Mieux vaut donc ignorer leurs sollicitations et protéger vos données. Si vous êtes déjà victime, lisez la suite pour connaître les démarches à effectuer.
Victimes de banque.de-france.email? Voici des informations utiles
Pour toutes les personnes flouées, y compris celles qui ont déjà transféré des fonds à banque.de-france.email, nous avons élaboré une page dédiée qui recense les principales mesures à prendre face à ce type de situation.
Si vous avez été démarché via une publicité en ligne (généralement illégale) puis orienté vers banque.de-france.email, sachez que vos coordonnées ont probablement été revendues par des diffuseurs clandestins. Les chances sont élevées que d’autres arnaques vous sollicitent à nouveau. Les escrocs estiment en effet qu’une personne déjà victime pourrait mordre à l’hameçon une deuxième fois.
Si vous voulez les confondre, vous pouvez feindre l’intérêt pour récolter un maximum de renseignements sur la proposition frauduleuse. Transmettez ensuite vos trouvailles à notre équipe afin que nous puissions alerter le public. Cela aide à faire circuler les informations et à prévenir d’autres drames financiers.
Au cours de la procédure, vous avez peut-être envoyé des scans de pièces d’identité et autres justificatifs à ces prétendus “conseillers”. Dans ce cas, restez conscient que vous vous exposez au risque d’usurpation d’identité. Les fraudeurs n’hésitent pas à stocker ces documents pour les réutiliser plus tard. Porter plainte contre banque.de-france.email constitue déjà un pas vital vers la limitation des dangers, tant pour vous que pour d’autres personnes.
Attention! Des escrocs se font passer pour Warning-trading.com
Nous recevons régulièrement des témoignages de victimes qui disent avoir été appelées par “Warning Trading”. En réalité, il s’agit d’imposteurs qui utilisent notre nom sans autorisation. Leur objectif est double : tenter de soutirer encore plus d’argent à des personnes fragilisées et se venger d’un site (le nôtre) qui dévoile leurs combines. Les représailles envers nous se manifestent de différentes façons, mais notre priorité reste de protéger le public.
L’arnaque à la récupération de fonds consiste à faire espérer à d’ex-victimes qu’il est possible de recouvrer leurs capitaux… moyennant un nouveau paiement, pour “frais de dossier” ou autre motif fallacieux. Les malfaiteurs cherchent ici à maximiser leurs profits. Les termes anglais “recovery room” ou “retape” décrivent cette manipulation. Méfiez-vous donc de tout contact prétendant pouvoir vous faire récupérer l’argent perdu. Si vous en avez la possibilité, récoltez le maximum d’éléments (noms, adresses, copies d’e-mails) pour les publier sous forme de commentaire, afin d’éclairer d’autres personnes.
Points à retenir
- banque.de-france.email est un faux service prétendant être une autorité publique.
- Le domaine est récent et réservé pour une durée très courte, signe d’une opération douteuse.
- Le site n’affiche pas de contenu, mais sert à envoyer des mails usurpant la Banque de France.
- Ne communiquez jamais vos données personnelles à des inconnus en ligne.
- Consultez systématiquement les listes noires des organismes officiels (AMF, ACPR, ABEIS…).
