Cette alerte concerne en premier lieu les personnes ayant été escroquées par le pseudo courtier ldc-crypto.com. Il y a un an que nous avons publié un article au sujet de ce courtier atypique qui arnaque les internautes. À ce jour, quelque 20 personnes en commentaire à notre article ont confirmé avoir été escroquées sur ce site.
Nous avons reçu récemment des informations selon lesquelles ces escrocs reviennent au-devant de la scène en proposant à leurs anciennes victimes de les aider à récupérer l’argent qui leur a été volé. Pour jouer ce tragique jeu de recovery-room, les escrocs se font passer pour Lloyds Banking. Actuellement, il y a un certain Nicolas Bourgeaux qui, se faisant passer pour médiateur de cette institution bancaire, envoie des mails aux anciennes victimes de cette arnaque, ldc-crypto.com.
Une arnaque de récupération doublée d’un clone
Pour convaincre les internautes à faire à nouveau confiance à leurs anciens bourreaux, ceux-ci ont voulu se faire passer pour une autre firme pouvant inspirer du crédit. Lloyds Banking services est tout indiqué pour cela. Il s’agit d’une banque internationale dont le nom est connu de tous. Pour pousser le jeu de la manipulation à l’extrême, les escrocs vont jusqu’à commencer leur mail par un avertissement selon lequel leur firme aurait fait objet d’usurpation : « Nous tenons à vous informer que notre entreprise a été victime d’usurpation d’identité commerciale, qui constitue désormais un délit en tant que tel. (Article 226-4-1 du Code pénal). » Évidemment, c’est bien l’usurpateur qui se présente ainsi comme victime d’usurpation.
Mais comment pouvons-nous être certains qu’il s’agit d’un jeu de manipulation ? Trois indices nous permettent de nous faire une opinion :
- Les doutes suscités par l’adresse mail du médiateur : « Mediateur@lloydsbankingservices.com ». Nous avons constaté que lloydsbankingservices.com n’est pas un site actif alors que le fameux médiateur est censé y loger ses mails. Il s’agit d’une technique couramment utilisée par les escrocs pour fournir une adresse mail donnant l’impression que l’on a affaire à une firme réglementaire.
- Le nom de Nicolas Bourgeaux est lui-même usurpé. Nous doutons fort que la personne signant ce mail soit vraiment Nicolas Bourgeaux. Nous avons lancé quelques recherches en ligne sur ce nom et tout indique bien qu’il s’agit là encore d’une usurpation d’identité.
- Des signes de la mise en œuvre de l’arnaque de type recovery-room. Dans le mail qui nous est parvenu, le médiateur prétend que « Suite à la mise en application de la loi par le TRACFIN ainsi qu’avec l’aide de la BCE et d’Interpol nous avons obtenu le remboursement total des sommes illégalement détournées. Ces fonds sont actuellement en séquestre sur nos comptes et attendent d’être libérés. » Nous avons les deux premiers volets du triptyque classique de ce genre d’arnaque : (i) la première arnaque et l’envoi de mail aux victimes de la part d’une institution prétendant que les fonds perdus sont récupérés ; (ii) l’annonce de la mise sous séquestre des sommes d’argent récupérées. L’étape suivante est toujours la même : il sera demandé que les victimes versent une caution pour que le séquestre soit levé. Si elles versent cette caution, cet argent à son tour disparaîtra.
Bonjour,
MarketsX racheté par Playtech société FTSE 250 cotée à la bourse de Londres est-elle une société fiable? On m’a proposé un mandat de gestion .La personne qui m’a contacté se trouve à Londres son nom est Diane Foresti responsable clientèle .Cordialement .Merci.
Bonjour j ai été contacté par un homme Stéphane prevost.celui ci m a demandé mon numéro de carte d d’identité ,je lui ai donné puis m a demandé numéro de carte je ne lui ai rien communiqué. Qu est ce que je risque merci