Bonjour,
Que pensez-vous de MARKET CT, qui se prétend autorisé en France ?
Mme Chaplain se fait fort de récupérer les fonds que j’ai perdus sur des sites frauduleux, avec un avocat de Londres, Maître Nolson !
Arnaque, n’est-ce pas ?
Par Danielle L.
Market CT, une arnaque, évidemment.
Si, à première vue, le site du courtier Market CT peut laisser planer le doute pour un œil non averti, le discours de votre interlocutrice, Mme Chaplain, permet d’en avoir le cœur net. Avec Market CT, vous êtes bel et bien face à une tentative d’escroquerie à la fausse récupération de fonds.
Attardons-nous quand même un peu sur le site Internet de Market CT, où l’accent est mis sur la formation. Démarche salutaire, sauf quand la promesse est de pouvoir « trader sans risques ».
Le procédé est classique. Sous le prétexte de faciliter l’accès des marchés financiers et des instruments les plus risqués, qui effectivement nécessitent un apprentissage et ne sont pas à mettre entre des mains inexpérimentées, notre équipe d’arnaqueurs de Market CT va vous prendre en main, vous manipuler, pour créer un climat de confiance qui sera utilisé pour vous abuser et vous voler.
Pourtant, ce scénario n’a pas été mis en avant dans les relations que vous avez eues avec Market CT. Ils ont tout simplement mis en avant leur prétendue capacité à récupérer des fonds précédemment perdus, grâce à leur avocat londonien imaginaire, Me Nolson, dont nous n’avons pas pu retrouver la moindre trace.
Ne soyez pas dupe et, de cette aventure avec le courtier Market CT, ne retenez qu’une seule chose. Loin d’être un investisseur averti ayant la bonne fortune de bénéficier d’informations privilégiées, vous faites partie d’un vivier, au sens propre. Vos données alimentent une base de données colossale dans sa démesure et monstrueuse dans sa finalité, constituée de toutes les victimes de ces escroqueries. Vos interlocuteurs sont les bachi-bouzouks 2.0 des marchés financiers et vous considèrent comme l’équivalent de l’ère Internet des peuplades d’antan survivant sous leur coupe, craignant le rude moment où ces supplétifs venaient lever l’avanie.