Le 5 septembre dernier, je suis intervenu sur France 2, dans l’émission « C’est au programme » animée par Sophie Davant, pour dénoncer l’injustice dont j’ai été victime récemment sur le Web. Une vidéo sur la chaîne Youtube ainsi qu’un faux profil Facebook ont circulé sur la toile afin d’atteindre mon honneur autant sur le plan professionnel que personnel.
Certes, il n’a pas fallu attendre l’avènement d’internet pour voir que des personnes mal intentionnées formulant des propos discriminatoires à l’encontre d’autrui, mais avec Internet, le schéma de principe est tout autre.
En exploitant des flous ou vides juridiques, le Web ne se retrouve finalement que très peu régulé et contrôlé. Avec ce média globalisé, nous passons dans une autre dimension. Une dimension virtuelle dans laquelle l’anonymat, la manipulation de photos et des vidéos, et la non sanction des fauteurs de troubles est banalisée.
Au regard de mon expérience dans les méandres des signalements de Google et des actions en justice visant à rétablir la vérité, je peux affirmer que nous sommes en face d’un problème sans précédent.
L’individualité, qu’elle soit professionnelle ou personnelle, est pris au piège entre, d’un côté les intérêts des Etats, et de l’autre, ceux des multinationales de services technologiques exploitant le Big Data.
Grâce à cette intervention sur France Télévision, j’apporte un témoignage concret qui sera, j’espère, utile aux particuliers ou aux professionnels victimes elles aussi de ces pièges du net.