Dans sa décision du 15 février 2023, l’AMF a prononcé une sanction pécuniaire d’un montant de 120 000 euros à l’encontre de Capexis.
Sommaire
ToggleL’interdiction faites aux CIF de recevoir certains fonds
La Commission a relevé que Capexis avait octroyé des prêts à ses clients, qui lui ont été remboursés. Elle a retenu qu’en encaissant ces remboursements, Capexis avait manqué à l’interdiction qui s’impose aux conseillers en investissements financiers de recevoir des fonds autres que ceux destinés à rémunérer leur activité.
Souscription d’usufruit de parts de SCPI pour son propre compte
Elle a par ailleurs relevé que Capexis avait souscrit pour son propre compte l’usufruit de parts de SCPI dont la nue-propriété avait été souscrite, sur ses conseils, par ses clients et qu’elle avait perçu dans ce cadre des commissions de souscription.
Cette décision peut faire l’objet d’un recours.
Vous réclamez justice?
Vous cherchez d’autres utilisateurs de ce service ?
5 victimes sont déjà inscrites.
CAPEXIS ne vous satisfait pas et vous cherchez des moyens de vous défendre ? Vous cherchez d’autres personnes dans cette situation ? Remplissez ce formulaire pour être mis en contact avec d’autres clients insatisfaits et accéder une offre de conseil juridique.
Mise en relation avec d’autres utilisateursLes clients pas informés que Capexis touchait des commissions
Elle a ainsi estimé que Capexis avait perçu des commissions en lien avec la fourniture d’un service de conseil en investissement et qu’elle aurait donc dû informer ses clients de la nature et du montant de ces commissions (ou de leur mode de calcul).
La Commission a en outre retenu que Capexis avait fourni un service de réception-transmission d’ordres (ci-après « RTO ») sans avoir préalablement fourni un conseil en investissement formalisé et sans avoir établi une convention de RTO.
Des informations « insuffisantes, inexactes ou trompeuses »
Elle a également estimé que les informations communiquées par Capexis dans des déclarations d’adéquation sur les coûts et frais, les performances des produits et leurs risques, étaient insuffisantes, inexactes ou trompeuses.
Enfin, la Commission a retenu que Capexis ne disposait pas d’une procédure opérationnelle en matière de lutte contre le blanchiment et le financement du terrorisme et qu’elle avait manqué à son obligation d’adopter une approche par les risques en ne réalisant pas un examen renforcé de toute opération ne paraissant pas avoir de justification économique ou d’objet licite.
En revanche, la Commission a écarté le manquement à l’obligation d’apporter son concours avec diligence et loyauté à la mission de contrôle.
Retrouvez toutes les décisions de la commission des sanctions de l’AMF dans notre rubrique dédiée.