La face cachée de warning-trading

la face cachée de warning trading

Depuis un peu plus d’un an, Warning-trading fait l’objet d’une campagne de dénigrement et diffamation dont les auteurs s’arrangent pour être hors de portée de la justice. Décryptage de cette opération de rétorsion baptisée « la face cachée de Warning-trading ».

Opération diffamation et dénigrement

 « La face cachée de Warning-Trading », c’est le nom que nous avons donné à une opération de diffamation manifeste, très certainement lancée par une équipe d’escrocs auxquels nous avons sans doute fait beaucoup de tort.

En effet, comment expliquer autrement que les commanditaires de cette opération de communication négative aient mis en oeuvre de tels moyens, représentant probablement plusieurs dizaines de milliers d’euros, uniquement pour nuire à notre image de marque.

Il est possible de dater cette commande: un peu avant décembre 2019. Les mises en ligne de ces sites s’échelonne entre décembre 2019 et mai 2020. Avant: rien. Après: rien. Il s’agit donc d’une opération concertée et délibérée, menée par des personnes qui ont probablement voulu réagir à des publications de Warning-Trading antérieure à décembre 2019.

En nous plongeant dans la chronologie de nos publications, nous avons pu identifier des commanditaires probables de la « La face cachée de warning-trading ». Mais en l’absence de preuves définitive, nous ne pouvons pas avancer de noms.

Ces méthodes ressemblent à celles de la criminalité organisée, qui règle généralement ses compte ailleurs que devant la justice, par exemple en nous attaquant en diffamation pour contester notre travail devant un magistrat. Elle veut essentiellement protéger ses intérêts. Elle a donc recours à la vengeance et aux représailles, parfois en attaquant également par les voies légales. Plusieurs de nos articles nous ont ainsi valu des poursuites judiciaires, comme avec Alvexo ou FXGM.

17 sites publient 67 articles dont 34 critiquent Warning-trading

Cette campagne de diffamation baptisée « La face cachée de warning-trading » a consisté à créer pas moins de 16 sites internet, tous anonymes et n’ayant chacun publié que 3, 4 ou 5 articles, sur lesquels 2 ou 3 sont systématiquement consacrés à Warning-Trading et à Nicolas Gaiardo, toujours dans des termes hypercritiques et sans nuances.

Ces sites internet n’expliquent pas leur raison d’être, leur origine, leur histoire, leur création ou leur ligne éditoriale. Ils se content de publier des articles. Impossible également de contacter leurs propriétaires. Les noms ou URL donnés à ces sites sont parfaitement quelconques et semblent avoir été choisis par hasard:

  • Hpgn.org
  • Investx.fr
  • zaman-paper.com
  • uilanifund.org
  • davidprati.fr
  • etmc2019.com
  • ssagsg.com
  • lutzvladimir.fr
  • altierihomes.com
  • ptambiente.com
  • markmontana.org
  • conceptson.fr
  • thisisnotaguidebook.com
  • chateaulaballe.com
  • esacp.org
  • fusemind.org
  • sodonef.org

Ces 16 sites ont manifestement été créés par la même équipe. En témoigne le fait que plusieurs d’entre eux utilisent les mêmes thèmes WordPress, c’est-à-dire des modèles utilisables « clés en main » de sites gratuits ou payant, dans lesquels il ne reste plus qu’à insérer des articles.

Google et la guerre du référencement

L’objectif de cette offensive est de nuire à notre image de marque et à notre référencement sur Google sous la recherche « avis Warning-Trading« .

Dans ce domaine, la firme américaine est l’allié objectif de tous les vengeurs masqués. Publier un article diffamatoire ne prend que quelques minutes. Il est aussitôt répertorié et référencé par Google qui le mentionne dans les résultats de recherches à la même place hiérarchique que les informations sincères, de qualité et de bonne foi.

Mais entreprendre de mettre fin à ces calomnies et exiger un blocage de ces sites et un déréférencement de ces articles sur Google, est une lutte est longue, coûteuse et incertaine. Même si les normes sont de notre coté l’environnement juridique qui règle internet facilite considérablement les violations de la loi.

Les hébergeurs de ces sites sont à l’étranger. Il faut leur adresser 16 ou 32 mises en demeure argumentées et fondées sur le droit du pays dans lequel ils sont installés. Cela coûte très cher. Et dans certains pays comme les Etats-Unis, certains hébergeurs refusent purement et simplement parce que la liberté d’expression prime souvent sur d’autres droits. C’est à ce titre que les Etats-Unis sont le dernier pays abritant un parti nazi!

L’autre option, plus viable, c’est d’exiger que Google supprime le référencement de ces occurrences frauduleuses. La démarche porte plus d’espoirs parce que la firme américaine est soumises au droit français et européen. Mais c’est oublier d’où vient Google Inc et l’idéologie anarco-libertaire qui l’a porte. Les critiques à son égard sont anciennes et récurrentes. Nous avons adressé une mise en demeure documentée à Google France pour lui ordonner de déréfencer ces publications. Nous n’avons jamais eu de réponses. Un silence qui vaut refus. Nous lançons donc une procédure judiciaire pour contraindre Google à respecter le droit.

C’est long, c’est coûteux et le message implicite est le suivant: on peut diffamer qui on veut sur internet sans avoir à rendre de compte.

Philippe Miller

Philippe Miller

Journaliste professionnel, télé et web, carte de presse n°115527, depuis 2010, spécialiste des arnaques financières, des paradis fiscaux et des mafias.

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