Derrière Groupe Verlaine se cache un homme dont le passé justifie probablement qu’il n’aie pas très envier d’apparaître au grand jour.
Sommaire
Toggle- Il s’affichait dans la presse, désormais il prend des pseudonymes
- Un très très jeune entrepreneur touche-à-tout
- 1995-2007: retour en Israël, phase mystique et voyage en Thaïlande
- 2007: Joseph Belhassen devient un ariste néo-pop
- Un artiste « complexe », une « âme sombre », « mal à l’aise dans ce monde »
- 2010: il abandonne sa carrière d’artiste pour vendre des panneaux solaires
- 2 ans seulement après avoir créé son entreprise, sa mère passe le flambeau
- 2013: de la croissance folle à l’effondrement et la condamnation
- Monteverde Energy Group, une société-écran au Luxembourg
- Un projet immobilier pas très loin de Deauville
- 15 ans d’interdiction de gestion pour Joseph Belhassen
- Il monte l’arnaque Tradition Diamant et emmène une victime en Israël
- Joseph Belhassen devient Joseph Bell, puis Joseph Belsan
- Quelle place pour Joseph Belhassen dans le Groupe familal Verlaine?
- « Référent technique » ou « président fondateur du groupe »?
- L’impressionante croissance du Groupe Verlaine
- La page Trustpilot de Groupe Verlaine est-elle sincère?
- Groupe Verlaine et Effy: deux stratégies de réputation sur Trustpilot
- Groupe Verlaine à l’offensive contre le bad buzz
Il s’affichait dans la presse, désormais il prend des pseudonymes
Chez Groupe Verlaine, il est partout mais n’apparait nulle part. Au départ pourtant, Joseph Belhassen n’avait pas beaucoup de scrupules à apparaître publiquement. Au contraire.
En 2008, il est au sommet de sa carrière d’artiste. Il expose de nombreuses oeuvres dans des galeries parisiennes. Il est disponible pour répondre à des interviews dans Club Cigare ou dans Balthazar. C’est ce qui lui faut d’avoir toujours une page sur Wikimonde.
Désormais, il préfère prendre des pseudonymes, comme Joseph Bell, José Parlotti, Fulsang ou surtout Joseph Belsan, le nom sous lequel il a jugé préférable de se revendiquer comme employé du Groupe Verlaine. Qu’est-ce qui, dans son parcours, permettrait d’expliquer ce revirement?
Vous n’êtes pas satisfait de ce service et vous cherchez une aide juridique
Un très très jeune entrepreneur touche-à-tout
Joseph Belhassen est né en 1966 en Israël dans une famille d’origine tunisienne. Il a tout juste 10 ans lorsque ses parents décident de quitter Israël pour la France.
Déraciné puis bringballé entre la Cité des 4000 de la Courneuve puis le quartier de Belleville, il conjure l’échec scolaire dès l’âge de 14 ans par une frénésie de boulot: confection de chaussures, société de minitel rose pour clients arabes, restauration, événementiel, téléphonie mobile… Il autait même fait des études d’art plastique.
En 1992, il aurait intégré le groupe Dior à l’âge de 26 ans, comme responsable des ventes. C’est en tout cas ce qu’affirme l’un de ses profils Linkedin sous le nom de Yossi Belhassen. D’après le même profil, il aurait occupé ce poste une dizaine d’année. Mais cette prétention semble douteuse.
En 1995, il est sans aucun doute possible le gérant de Newtex, une boutique de prêt-à-porter du Centre commercial Carrefour de Villiers-en-Biére.
1995-2007: retour en Israël, phase mystique et voyage en Thaïlande
Joseph Belhassen a alors une trentaine d’année et ça ne va pas fort. Il vient de perdre sa mère. Il décide de trouver refuge en Israël. « J’avais besoin de me ressourcer après mon divorce et de faire le point sur cette crise de la préquarantaine » racontera-t-il plus tard a Balthazar en 2009. Il raconte avoir pris de la distance avec la religion. Pourtant, il s’intéresse à la Kabbale, au bouddhisme, ainsi qu’ « la géométrie ». Il aurait voyagé en Asie et fait construire un spa en haut d’une montage en Thaïlande (nous n’avons pas réussi à le retrouver).
Cette période d’une dizaine d’année, assez floue, peu documentée et parfois contradictoire s’achève en 2007. Cette année-là, il raconte avoir fait la connaissance de sa femme. L’année suivante, il se lance dans une carrière d’artiste.
2007: Joseph Belhassen devient un ariste néo-pop
Son site de l’époque, josephbelhassen.com, n’affiche plus de contenu depuis 2014. Mais il a été archivé, ce qui permet d’accéder au catalogue de ses oeuvres. On trouve encore des traces de ventes de ses oeuvres sur le site Artprice.
Joseph Belhassen l’artiste produit des oeuvres de style kitsch néo-pop qui rappellent Jeff Koons, Richard Orlinski ou, plus près de nous, Vincent Faudemer. Ce sont par exemple des figures populaires et commerciales comme Mickey, La Vache qui rit, Mickey ou la Panthère rose reprises sous des formes inédites. Ce sont des slogans comme « I love baby rose », « the force of the logic » ou « never say never », gravés dans des matières originales.
Un artiste « complexe », une « âme sombre », « mal à l’aise dans ce monde »
Le catalogue de l’oeuvre de Joeph Belhassen ainsi que les interviews qu’il a donné dessinent le portrait d’un artiste « complexe » et une « âme sombre » qui a souffert d’une « obsession passée pour les narcotiques en tout genres ». Il prétend s’inspirer de Sun Tzu ou de Gandhi, ou encore de « l’ambiguité des relations amis/ennemis ».
Joseph Belhassen se voit en artiste engagé, « mal à l’aise dans ce monde » et dont les oeuvres s’adressent « à tous les dictateurs », « à ceux qui mettent du coca et du Mc Do partout et qui nous empêchent d’être étrangers dans un pays étranger ». L’une de ses oeuvres « dénonce ce qui se cache derrière la richesse, la célébrité » et derrière « l’industrie artistique ». Une autre oeuvre lui permet de « dénoncer l’intrusion du système monnétaire dans la culture ». Il veut par son art « répondre à la violence par la violence est la contradiction essentielle dont il nous faut sortir ».
Il prévoit alors de publier un jour un livre. « Je sais qu’il ya des gens qui aiment m’écouter et qui aimeraient me lire » dit-il. Il n’a, hélas, pas trouvé le temps. En 2010, il met fin à sa carrière d’artiste pour devenir vendeur de panneaux solaires, grâce à l’ambition de sa propre mère.
2010: il abandonne sa carrière d’artiste pour vendre des panneaux solaires
En effet, bien qu’elle soit décédée en 1995, la mère de Joseph Belhassen décide en 2010, à l’âge de 72 ans, de créer sa première entreprise, la société « Nouvelle Régie des Jonctions Des Energies de France ». Elle abonde le capital à hauteur de 2000 euros et demande a son fils de bien vouloir domicilier l’entreprise chez lui. Celui-ci accepte de bon coeur. Il est est aussitôt embauché de fait dans l’entreprise de sa mère.
Quand cette entreprise sera finalement liquidée, sa participation à cette entreprise vaudra à Joseph Belhassen une interdiction de gestion de 15 ans. Feu sa mère sera condamnée à 10 ans d’interdiction. Coïncidence ou pas, en 2011, Joseph Belhassen crée une SCI dont il devient actionnaire à 50% Mais un mois plus tard, il s’empresse de transmettre ses parts à sa mère.
La maison Belhassen a pour objet « la commercialisation de panneaux photovoltaïques, pompes à chaleur produits pour toutes économies d’énergie et annexes ». Le secteur est dynamique mais il est aussi le cadre de nombreuses arnaques. Les Belhassen créent un site pour l’entreprise, groupesolairedefrance.com. Aujourd’hui, il n’affiche plus de contenu mais il a été archivé par la Wayback Machine.
2 ans seulement après avoir créé son entreprise, sa mère passe le flambeau
Début 2012, Madame Belhassen décide de quitter la présidence de la société. Elle convoque une assemblée générale pour acter sa décision. Elle est remplacée par un garçon beaucoup plus jeune qu’elle. En effet, Jefferson Meguira n’a que 28 ans. Il est actionnaire minoritaire à ses cotés.
Cette année-là, le capital total de l’entreprise atteint 350 000 euros divisé en 17 500 actions. Ce montant correspond au bénéfice dégagé en 2011. Mais dès novembre 2012, Jefferson Meguira démissionne de la présidence. Un certain David Haiun, plus jeune encore, lui succède. Il crée à son tour une société, Groupe Europe Energie, pour la même activité.
2013: de la croissance folle à l’effondrement et la condamnation
En 2013, le capital de Nouvelle Régie des Jonctions Des Energies de France de 350 000 euros à 1 million d’euros.
Groupe Solaire de France devient le sponsor de l’écurie de Jean-Pierre Pernaut, féru de sport automobile, via la marque « Groupe solaire de France« .
En mai, David Haiun publie une lettre ouverte à la Ministre de l’écologie intitulée « Photovoltaïque: il y a urgence à réagir! » dans le Huffington Post. Il « envisage de créer 500 emplois en France avant fin 2013 » sur un autre site.
Groupe Solaire de France va susciter la création du « Syndicat des installateurs photovoltaïque du résidentiel » ou SIPR. Il prétendait représenter toute la filière. Il servait en réalité à essayer de faire taire à coup d’assignations judiciaire celles et ceux qui publient des avis négatifs à l’endroit de Groupe Solaire de France.
On imagine mal que quelques mois plus tard, l’entreprise va s’effondrer et ses dirigeants vont être condamnés.
Monteverde Energy Group, une société-écran au Luxembourg
En 2012, la « Nouvelle Régie des Jonctions Des Energies de France » crée une société immobilière, la SCI Le Soeil de l’Ouest, avec une entreprise immatriculée au Luxembourg, Monteverde Energy Group. On ne sait pratiquement rien de l’entreprise luxembourgeoise, hormis le témoignage écrit et public d’une ancienne salariée, Delphine Dayan.
Pour décrire son expérience, elle liste plusieurs de ses missions: « Pilotage avec Pôle Emploi d’embauches massives dans le cadre du dispositif des emplois francs pour l’activité call center (320 personnes) ». Cette société de droit luxembourgeois semble donc avoir massivement employé des personnes en France. Elle ajoute une estimation du chiffre d’affaires et du nombre de salariés: 72 millions d’euros pour 530 salariés. Ce chiffre d’affaires devait logiquement être déclaré au Luxembourg et non pas en France. Sinon, pourquoi créer une société au Luxembourg sans y avoir d’activité?
Un projet immobilier pas très loin de Deauville
Le siège de Monteverde Energy Group se trouve 65 Boulevard de la Grande-Duchesse Charlotte à Luxembourg. Cette adresse, c’est ce que l’on appelle une domiciliation de complaisance. Monteverde Energy Group n’a pas de vrais bureaux sur place. C’est une société-écran qui dispose uniquement d’une boite aux lettre et d’un service administratif, sans doute externalisé, pour faire « comme si » Monteverde Energy Group était réellement au Luxembourg. Quel est l’intérêt? Bénéficier artificiellement de la loi luxembourgeoise, par exemple pour rapatrier des bénéfices dans ce petit pays. Cette adresse est d’ailleurs répertoriée dans les Panama Papers pour cet usage.
La SCI Le Soleil de l’Ouest est donc une joint-venture franco-luxembourgeoise. Cette société immobilière a été constituée pour mener à bien un projet immobilier dans la commune de la Vespière dans le Calvados, a une heure de route de Deauville. Le siège social de cette SCI est le même que celui de la société « Nouvelle Régie des Jonctions Des Energies de France » .
La SCI Le Soleil de l’Ouest a été radiée du registre du commerce et des sociétés en 2019.
15 ans d’interdiction de gestion pour Joseph Belhassen
La marque « Groupe solaire de France » a fait de nombreuses victimes, regroupées au sein de l’Association des Victimes du Photovoltaïque. L’association qualifie l’entreprise de « faux installateur de panneaux solaires« . On trouve de nombreux témoignages de victimes de Groupe Solaire de France dans la presse régionale, comme ce couple du côté de Bordeaux.
Même le très sérieux journal Le Monde raconte les déboires de clients de Groupe solaire de France. De façon prévisible, le forum de Que Choisir garde une page ouverte sur le sujet. Les juridictions françaises vont également avoir à connaître beaucoup de contestations, impliquant parfois des banques accusées de n’avoir pas assez informé leurs clients de l’engagement qu’elles prenaient. Les problèmes sont nombreux: « nombreuses installations non terminées, installations terminées mais ne produisant pas la quantitié d’énergie promise, malgré les stipulations expresses « d’autofinancement » de ses vendeurs ».
A l’instar de Joseph et de sa mère, David Haiun écope en 2018 d’une interdiction de gestion de deux ans Joseph Belhassen reçoit la sanction la plus lourde alors même qu’il n’a officiellement aucune responsabilité officielle dans l’entreprise familiale. Pratiquement comme aujourd’hui chez Groupe Verlaine. Cela semble indiquer que Joseph Belhassen a pris une très (mauvaise) part de fait dans la gestion de fait de cette entreprise.
Il monte l’arnaque Tradition Diamant et emmène une victime en Israël
En 2014, Joseph Belhassen est à un tournant. Il doit se relancer dans les affaires tout en se faisant oublier. Il s’intéresse aux diamants. Cet investissement est à la mode, particulièrement dans le milieu. Nous en avons rapporté plus d’une affaire. C’est à cette époque qu’un certain Samuel Baron propose de faux investissements dans les diamants chez Diamantin. Il réussit à se faire inviter sur le plateau de BFM pour vanter cet investissement et est interviewé par I24.
Joseph Belhassen s’en inspire pour lancer Vendôme Tradition avec un site internet dédié (archivé ici). Parmi ses victimes, Dominique Taroni, également victime de Samuel Baron. Pour la convaincre, il sort le grand jeu. Il l’emmène en Israël pour visiter la bourse aux diamants de Ramat Gan. « Il connaissait du monde là-bas, cela m’inspirait confiance » raconte cette dernière qui a perdu plusieurs dizaines de milliers d’euros dans l’affaire.
Vous êtes client de ce service et vous voulez entrer en contact avec d’autres clients?
Joseph Belhassen devient Joseph Bell, puis Joseph Belsan
Quand nous avions publié un article sur cette affaire, nous avions aussitôt reçu des menaces d’un certain Joseph Bell. Il s’agissait en réalité de Joseph Belhassen. C’est effectivement à cette époque qu’il commence à prendre des peudonymes.
En 2016, il choisit le pseudonyme de Joseph Belsan pour se relancer dans les panneaux solaires. En 2017, il se fait embaucher chez ViveMaPrime.fr. Le site n’affiche plus de contenu mais il a été archivé ici. Il est alors dirigé par Yvo Boukhris.
Le site est fermé au bout d’un an et Joseph Balsan/Belhassen le suit dans l’aventure suivante, BG Groupe.
Quelle place pour Joseph Belhassen dans le Groupe familal Verlaine?
Depuis 2021, Joseph Belhassen travaille chez Groupe Verlaine. Cette entreprise vend des équipements de production d’électricité écologique pour les particuliers. Ce groupe est présenté comme « une entreprise familiale ». Effectivement, l’entreprise a été dirigée par la femme de Joseph Belhassen qui en est également l’un des propriétaires. Et le groupe Verlaine est dirigé et possédé par Hervé et David Naccache. Officiellement, le groupe est installé dans la Drôme. Mais l’essentiel de l’activité du groupe se déroule dans un call-center installé à Issy-les-Moulineaux, près de Paris.
« Référent technique » ou « président fondateur du groupe »?
Joseph Belhassen n’y serait qu’un modeste « référent technique ». Or, dans ses échanges avec certains clients, il se serait présenté comme « président fondateur du groupe ». Dans cet article on peut lire que « la personne qui semble diriger opérationnellement l’entreprise s’appelle JB* ». JB, c’est manifestement Joseph Belhassen, ce qui nous a été confirmé a plusieurs reprises par plusieurs personnes qui ont été en contact direct avec lui dans le cadre de ses fonctions chez Groupe Verlaine. Un vendeur d’espace publicitaire d’un groupe de presse dont le Groupe Verlaine est client nous a demandé de protéger son aonymat avant de le désigner comme « le boss » du groupe.
Compte tenu de ses antécédants dans la vente de panneaux solaire, il est permis de comprendre le besoin éprouvé par Joseph Belhassen de dissimuler qu’il est probable que ce soit lui qui dirige en fait le Groupe Verlaine. Le Groupe Verlaine déploie d’ailleurs d’importants efforts pour éviter que cette information ne soit rendue publique et contrôler son image d’une façon générale.
L’impressionante croissance du Groupe Verlaine
L’enjeu est de taille pour le groupe Verlaine qui est dans une phase de croissance exponentielle. Il revendique « 40 agences ouvertes en 6 mois » et revendique avoir « généré 100 millions d’euros de chiffre d’affaires ces deux dernières années ». En quelques mois, il a développé un impressionnant réseau d’affilié dont témoigne l’installation de nombreuses agences en province, rapportée par la presse quotidienne régionale et répertorié sur le site du Groupe Verlaine.
Groupe Verlaine se paye de la publicité à la télévision, notamment chez BFM ou dans les couloirs du métro parisien. Mais une source anonyme nous a rapporté que le Groupe Verlaine aurait des difficultés à payer ces campagnes publicitaires et serait aujourd’hui endetté auprès de plusieurs médias.
C’est une croissance impressionnante pour un groupe qui, contraierement à ce qu’il affirme dans sa communication, n’a été fondé qu’en 2021. En effet, le groupe s’est construit sur le rachat et la recapitalisation d’une petite entreprise locale de ravalement en mauvaise posture, AMG Façades qui, elle, a bien été fondée en 2015 par un jeune entrepreneur de 29 ans.
C’est sur le site d’avis Trustpilot que se déploie une grande part des efforts de propagande du groupe Verlaine. L’étude des avis publiés montre un interventionisme marqué du Groupe Verlaine qui fait douter de la sincérité des avis positifs publié à son endroit.
La page Trustpilot de Groupe Verlaine est-elle sincère?
Nous l’avons constaté à maintes reprises: d’une façon générale, les clients mécontents se manifestent plus spontanément que les clients satisfait. Un client satisfait se donne rarement la peine d’aller spontanément poster un avis positif. Un client mécontent en revanche, se donne volontiers cette peine comme contrepartie de sa déception. C’est pour cette raison que les « avis organiques », c’est-à-dire spontanés et non sollicités, sont louches quand ils sont positifs et nombreux et probablement sincères quand ils sont négatifs, même s’ils sont minoritaires. C’est pour cela que Trustpilot a développé des outils permettant à ses clients d’une part de solliciter un avis et d’autre part de certifier cet avis. Pour garantir qu’ils viennent de vrais clients.
Or, la page Trustpilot du groupe Verlaine permet de douter de la sincérité de sa note globale de 4,6 étoiles sur 5, que Trustpilot qualifie d’ « excellent ». En effet, sur 684 avis posté sur les 12 derniers mois, 98% sont des avis « organiques », c’est-à-dire des avis laissés spontanément par des internautes, sans que l’entreprise les ait sollicités et qu’elle aie les moyens de les vérifier. Et 93% de ces 671 avis sont positifs: ils attribuent à Groupe Verlaine 5 ou 4 étoiles sur cinq. 4% de ces 671 avis ont attribué la note la plus basse à Groupe Verlaine. Cela représente environ 27 avis très négatifs.
La page Trustpilot de Groupe Verlaine nous apprend également que le groupe de Joseph Belhassen mène une politique de modération particulièrement active pour faire supprimer le moindre avis négatif. Sur 54 avis négatifs, elle en a demandé la censure 38 fois, soit 70% du temps. Et Trustpilot a considéré que ces demandes de suppression étaient abusive 55% du temps, plus d’une fois sur deux.
Groupe Verlaine et Effy: deux stratégies de réputation sur Trustpilot
Si l’on compare cette politique de modération du Groupe Verlaine avec celle de son principal concurrent, le Groupe Effy, on comprend que cela correspond à un choix stratégique délibéré du Groupe Verlaine. En effet, Effy a fait le choix d’envoyer systématiquement des demandes personnalisées d’avis, ce qui lui permet de s’assurer de l’authenticité de près de 1600 avis. Seulement 71% de ces 1600 avis attribuent 5 étoiles à Effy. Une centaine de clients ont attribué la pire note à Effy. Mais Effy ne modère pas les avis sur Trustpilot. Un seul avis a été supprimé à sa demande sur les 12 derniers mois.
Sur Trustpilot, la note globale d’Effy est de 4,4 sur 5. Cela reste « excellent » quoi qu’inférieur à la note de Groupe Verlaine. Mais 80% de ces avis sont sans aucun doute possible des avis de véritables clients d’Effy. Groupe Verlaine ne peut pas certifier que les avis négatifs laissés sur sa page émanent de véritables clients.
Groupe Verlaine à l’offensive contre le bad buzz
Un autre événement fait douter de la sincérité de ces avis sur Trustpilot. Le site reclameici.fr qui ne publie que des avis certifiés authentique a publié beaucoup d’avis très critiques de clients de Groupe Verlaine. Après avoir joué le jeu du SAV essayant sincèrement de régler les probèmes, Groupe Verlaine a décidé de couper court et d’attaquer le site internet RéclameICI en justice. Il lui réclame désormais « plus de 58 000 euros pour pratiques commerciales trompeuses ».
Il a existé une fiche Google de l’entreprise Groupe Verlaine. Elle a disparu il y a quelques mois. Le Groupe Verlaine y contrôlait sans doute moins facilement ce qui s’y publiait. On y trouvait notamment un avis positif signé de l’un des pseudonymes utilisés par Joseph Belhassen.
A relire les avis particulièrement critiques laissés à propos la première entreprise de vente de panneaux solaires lancée par Joseph Belhassen, les avis négatifs à propos de Groupe Verlaine ont comme un goût de déjà vu.
Pour écrire cet article, nous avons tenté de prendre contact directement avec Joseph Belhassen. Mais nous n’avons pas réussi à obtenir de réponse personnelle de sa part. Nous avons également échangé par mail avec David Naccache, le dirigeant officiel du Groupe Verlaine. Nous lui avons adressé plusieurs questions mais il n’a pas souhaité nous répondre personnellement. Nous avons reçu un mail de la personne en charge du service juridique du Groupe Verlaine:
- « Nous vous confirmons que Monsieur Belhassen est effectivement employé au sein de notre société depuis trois années consécutives. (…) Sa fonction se limite strictement à celle de référent technique de communication. Il n’occupe donc pas un poste à caractère stratégique ou décisionnel ».
- « La Direction que l’ensemble des collaborateurs de Groupe Verlaine sont pleinement satisfaits de la qualité de son travail ».
Nous lui avons adressé en réponse une série de questions pour lesquelles nous n’avons pas obtenu de réponse.
Mots-clés liés à cet article: groupe, verlaine, panneaux, energie, energetique, agence, avis, renovation, franchise, photovoltaiques, reseau, france, isolation, aides, installation, projet, experience, travaux, eau, clients.
Sujet très intéressant ! Merci pour votre travail
Merci de votre message.
j’étais affilié au Groupe Verlaine, effectivement je vous confirme que M Joseph Belhassen, est bien le décideur, du groupe Verlaine la famille Naccache, son des gérants de paille, c’est une entreprise géré par ce dictateur, dont il refuse la communication entre les affiliés sous peine de sanctions! qui sont la suppression de l’envoie des demandes de prospect au affiliés, le groupe Verlaine a un droit de faire couler un affilié. De plus la direction soudoie certains affilé afin de valoriser son CA etc.. auprès des nouveaux candidats à ouvrir une agence. Des pratiques de mafias. Pour des raison de représailles je ne peux indiquer mon identité, il suffit d’interroger les agences déjà en place, la plupart sont dans le rouge …des fournisseurs de matériels non payé.
Merci de votre commentaire qui confirme nos dires.
Merci de faire circuler cet article car il est très difficile de le faire exister sur Google car Groupe Verlaine dépense beaucoup d’argent en communication.