Une journaliste de presse aurait retrouvé le créateur du bitcoin. Celui qui se cachait sous le pseudo de Satoshi Nakamoto n’était autre que Satoshi Nakamota, un américain d’origine japonaise.
Bien qu’il démente aujourd’hui toute implication (ce qui peut se comprendre vu la pression pesant sur ses épaules), il est fort probablement bel est bien l’inventeur du bitcoin.
Quelques indices :
- retraité, ancien informaticien et physicien
- a travaillé sur des projets secret-défense
- est un anti-système, anti-banques
- vie dans la banlieue de Los Angeles
Il posséderait l’équivalent de plus de 500 millions de dollars en bitcoin, qu’il n’a jamais utilisés.
Quoiqu’il en soit, le bitcoin continue son chemin. Et il y a toujours beaucoup à dire…
Une imcompréhension
Il est désolant de voir de nombreux internautes s’acharner sur la cryptomonnaie, qui n’aurait aucune valeur, qui serait un système de ponzi utile seulement à quelques geeks et mafieux du net.
Pourtant, le bitcoin n’est à la base pas du tout une monnaie de spéculation : c’est un moyen de paiement.
Qui trouve normal en 2014 qu’un virement bancaire prenne plusieurs jours et coûte cher ? Qui aime voir les banquiers prendre de grasses commissions sur toutes les opérations de change ? Qui veut voir sa monnaie s’apprécier ou se dévaluer au grès des politiques monétaires des banques centrales ?
Le bitcoin permet justement de réaliser des transactions sécurisées, presque immédiates, anonymes, et n’importe où dans le monde. Les possibilités sont potentiellement énormes et c’est pour cette raison que le bitcoin est révolutionnaire. C’est la première monnaie populaire à avoir été pensée dans une logique d’utilisation, sans contrôle gouvernemental.
Ensuite, le bitcoin est tout un écosystème. L’émission d’unités est fixée à 21 millions et est décroissante dans le temps. Les mineurs qui offrent la puissance de leurs ordinateurs pour vérifier les transactions (tout repose sur le cryptographie) sont rémunérés sur ces bitcoin nouvellement créés.
Des places d’échange ont vu le jour pour permettre d’échanger des bitcoin contre euro ou des dollar. La demande a largement dépassé l’offre, le prix a suivi une progression exponentielle, jusqu’à toucher le cours de l’or : le bitcoin a été propulsé à plus de 1200 USD alors qu’il ne valait presque rien quelques années auparavant !
Les cryptodevises et l’avenir
De très nombreuses cryptodevises co-existent. Quelques projets sont intéressants, tel le namecoin qui permet d’acheter des noms de domaine de manière totalement anonyme.
Mais le bitcoin reste de loin la référence (une capitalisation totale de plusieurs milliards de dollar, des échanges journaliers de plusieurs millions).
On peut noter quand même des points négatifs :
- Le bitcoin est réservé aux geeks, encore trop complexe à utiliser
- Il est régulièrement la cible de pirates informatiques
- Un mot de passe d’oublié et le portefeuille de bitcoin est perdu définitivement
- Il n’y a encore pas de réelle solution de paiement en ligne via le bitcoin
- Il est vrai que les early-adopters (premiers utilisateurs) ont été favorisés par l’explosion du cours, ce qui créé une forme d’injustice pour les nouveaux entrants
La plupart des places d’échanges, dont la plus importante MtGox, ont fermé suite à des vols ou des décisions étatiques (le parti communiste chinois particulièrement n’appréciant pas de voir ses citoyens utiliser le bitcoin pour faire évader leurs avoirs). Ce qui pose sérieusement la question de la pérennité d’un tel système.
Le bitcoin a marqué durablement l’histoire des monnaies. Je ne possède personnellement aucun bitoin, l’utilité pour le particulier étant limitée comme dis plus haut. Ce que l’on pourrait attendre les prochaines années serait une cyptodevise reprenant les qualités du bitcoin, mais mieux pensée et véritablement accessible à tout le monde. A moins que le bitcoin survive et s’adapte ?