ico-assets.com vous propose de gagner de l’argent en devenant trader… Voici pourqauoi vous ne devriez pas tenter l’aventure…
Sommaire
Toggle- 127 jours d’existence pour un site internet, c’est assez court…
- Ouvrir un compte de trading, le meilleur moyen de perdre son argent
- ico-assets.com est installé à Chypre ? Fuyez !
- Si vous recevez un mail de la part d’une adresse mail en @ico-assets.com
- Ces escrocs utilisent l’adresse support@ico-assets.com
- Des mentions légales qui laissent à désirer
- L’avis de Warning-Trading: ico-assets.com est une arnaque
- Si vous êtes victime d’ico-assets.com
- Alerte contre des usurpations de l’identité de Warning-Trading.com
127 jours d’existence pour un site internet, c’est assez court…
ico-assets.com est un site internet qui a été créé le 25 janvier 2023. C’est ce que l’on peut observer si l’on effectue ce que l’on appelle une recherche de whois avec ico-assets.com. Cela signifie qu’ico-assets.com a été créé il y a 127 jours.
C’est un peu court pour une offre de ce type. La jeunesse de ico-assets.com doit inspirer de la méfiance même si ce critère seul ne suffit pas à affirmer qu’ico-assets.com. Nous avons pris en compte d’autres critères évoqués ci-dessous qui nous permettent de l’affirmer.
Aussi, notez bien qu’ico-assets.com a décidé d’installer son site internet sur des serveur installés en États-Unis. C’est un point à prendre en compte quand on se penche sur le sérieux d’un site et d’une offre d’investissement.
Ouvrir un compte de trading, le meilleur moyen de perdre son argent
ico-assets.com vous propose de faire fortune en devenant trader. L’ennui, c’est que la plupart des investisseurs particuliers qui se lancent dans le trading sont perdants. C’est ce qu’une étude publiée par l’Autorité des Marchés Financiers en 2014 a démontré. Les traders en herbent perdent leur argent neuf fois sur dix. Pire, ils n’apprennent pas de leurs erreurs. Cette étude a été réalisée à partir de données fournies par des courtiers régulés dans l’Union européenne, les seuls à avoir le droit de proposer leurs services à des épargnants français.
Imaginez les résultats avec des courtiers non régulés ou régulés dans des juridictions de complaisance, c’est-à-dire des paradis fiscaux dont les lois sont volontairement laxistes. Sans parler des sites qui ne sont régulés nulle part et qui disparaissent quelques semaines après être apparus.
L’argent total perdu par les épargnants français dans ces sites de trading et les arnaques aux faux investissement s’élève a 7 milliards d’euros au moins si l’on additionne les évaluations faites sur le sujet depuis une dizaine d’année. En réalité, il est probable que ce chiffre sois sous-estimé car il laisse de coté les « arnaques légales », organisées par de vraies sociétés installées dans l’Union européenne depuis des pays qui préfèrent fermer les yeux, comme Chypre.
Si ces sites de trading se développent autant sur internet alors que tant de personnes sont perdantes, c’est parce qu’ils fonctionnent largement comme des jeux d’argent et parce qu’en réalité, les sites de trading récupèrent une grande partie des pertes de leurs clients, par le mécanisme du market-making. Dans une formidable enquête qui a provoqué un scandale national en Israël, le Times of Israël a révélé en 2016 l’ampleur de cette activité semi-mafieuse dont les employés, loin d’être des conseillers financiers bien intentionnés, poussent systématiquement leurs clients à investir toujours plus pour perdre toujours plus.
ico-assets.com est installé à Chypre ? Fuyez !
Comme de nombreux autres sites de trading, ico-assets.com est juridiquement domicilié à Chypre. Ce paradis fiscal, véritable trou noir de la finance européenne, est la capitale des sites de trading. Paradis fiscal, Chypre est cependant un pays membre de l’Union européenne. Or le droit européen a instauré un marché financier européen commun. Ainsi n’importe quel acteur légalement et régulièrement installé et autorisé à exercer dans l’un quelconque des pays membres de l’Union européenne dispose du droit de proposer ses services dans l’ensemble de l’Union européenne.
Des pays comme Chypre ont tout de suite vu l’avantage qu’ils peuvent en tirer. Ils pratiquent un laxisme coupable uniquement dans le but d’attirer les acteurs désirer de contourner les règles et les autorités des pays tels que la France ou l’Allemagne. Sans surprises, les sociétés chypriotes arrivent en tête des plaintes reçues par l’AMF. 60% des plaintes reçues par l’AMF concernent des sociétés enregistrées à Chypre. Cela fait beaucoup pour un pays d’un million d’habitant, l’un des plus petits de l’Union.
A Chypre, l’équivalent de l’AMF s’appelle la Cysec. C’est à la Cysec que vous devrez vous adressé en cas de conflit avec ico-assets.com. Evidemment, la plupart des victimes de ce genre de sites, et elles sont nombreuses, n’ont pas les ressources pour aller réclamer justice à Chypre. La Cysec le sait. Les sites de trading également. C’est l’essence même de ce business. Surtout, la plupart des sites de trading sont en réalité, non pas à Chypre, mais en Israël, à 400km des côtes chypriotes. En terre sainte, on appelle les employés de ces call-centers les « loups de Tel-Aviv ».
Dans notre rubrique « courtiers régulés », nous publions régulièrement des enquêtes sur les pratiques de ces sites. Leur bilan est édifiant.
Si vous recevez un mail de la part d’une adresse mail en @ico-assets.com
N’importe quelle société se doit d’avoir une adresse mail de contact et un numéro de téléphone. Donc n’importe quelle arnaque se doit d’avoir les deux. C’est la base de la crédibilité, pour les affaires légales et évidemment pour les arnaques aussi! Pour cette raison, ico-assets.com met en avant une adresse mail de contact, support@ico-assets.com, ainsi qu’un numéro de téléphone, le +41435507816.
Il est également très probable qu’ico-assets.com a créé d’autres adresses mails avec des noms de personnes, sans doute de fausses identités, sans doute des noms très commun, pour qu’il soit difficile de vérifier leur existence en faisant quelques recherches. Ces adresses mails contiennent généralement le (faux) prénom et le (faux) nom du faux conseiller et se terminent par ico-assets.com. De sorte que si l’on vous envoie un mail depuis une adresse du genre « prénom.nom@ico-assets.com, ne soyez pas dupe. Bref. Quel que soit le mode d’approche et de communication d’ico-assets.com, il s’agit d’une arnaque. Ne vous faites pas avoir.
Ces escrocs utilisent l’adresse support@ico-assets.com
Pour communiquer avec leurs victime, cette équipe utilise l’adresse mail support@ico-assets.com. Ce n’est sans doute pas la seule qu’ils utilisent, mais c’est celle que nous avons réussi à confirmer. Ils utilisent généralement de fausses identités.
Des mentions légales qui laissent à désirer
Bien évidemment, ico-assets.com présente des mentions légales, histoire d’avoir l’air de respecter la loi. ico-assets.com doit avoir l’air crédible. Mais quand on les examine, ces mentions légales paraissent insuffisantes pour permettre d’identifier à coup sûr ico-assets.com. Pour un site qui a des conseils à donner sur la gestion de votre argent devrait faire des efforts supplémentaire pour inspirer confiance. Il ne faut jamais se contenter de vérifier si un site à des mentions légales. Il faut les examiner et les vérifier.
L’avis de Warning-Trading: ico-assets.com est une arnaque
Compte-tenu de ce qui précède, aucun doute possible, ico-assets.com est une arnaque financière.
L’escroquerie financière en ligne est devenue une industrie florissante et cette entité en emprunte manifestement les modes opératoires: illégalité, tromperie, anonymat, usurpation d’identité… Si vous hésitez à leur faire confiance, passez votre chemin. Et si vous êtes l’une de leurs victimes, vous trouverez des conseils ci-dessous.
Si vous êtes victime d’ico-assets.com
Pour toutes les victimes d’arnaques y compris les victimes d’ico-assets.com, nous avons conçu une page spéciale présentant toutes les informations utiles pour les victimes d’arnaques.
Information importante pour les victimes d’ico-assets.com! Votre nom et vos coordonnées sont désormais dans des listes de victimes d’escroqueries. Vous pouvez être sûr qu’elles vont circuler d’une arnaque à l’autre et que l’on a de nouveau vous démarcher pour vous proposer de nouvelles offres frauduleuses. Maintenant que vous êtes au courant, vous saurez à l’avance les intentions de ceux qui vous appellent. Sachant cela, si vous avez envie de faire perdre du temps, de l’argent et de l’énergie à des escrocs, vous pouvez jouer à leur soutirer un maximum d’information sur la nouvelle arnaque qu’ils vous proposent afin de nous en faire part. Nous ne manqueront pas d’écrire un nouvel article à ce sujet qui évitera peut-être qu’ils fassent de nouvelles victimes.
Si vous avez ouvert un compte chez ico-assets.com et que pour cela, on vous a demandé des pièces d’identité (passeport, carte d’identité, quittance…) ces documents officiels pourraient être utilisés ultérieurement pour usurper votre identité par des gens mal intentionnés. C’est pour cette raison qu’il est très important que vous portiez plainte.
Alerte contre des usurpations de l’identité de Warning-Trading.com
Warning-Trading.com fait régulièrement l’objet d’usurpation d’identité de la part d’escrocs que nos actions et publications dérangent. Ces usurpations d’identité prennent des formes différentes pour nous nuire de plusieurs façons. Pour savoir ce qu’il en coûte de s’en prendre aux escrocs, vous pouvez lire cet article.
Certains escrocs appellent leurs victimes en se faisant passer pour Warning-Trading.com pour leur faire croire que nous sommes une agence de récupération de fonds. Certains réussissent à faire payer leurs victimes une deuxième fois en leur faisant croire qu’ils ont les moyens de récupérer leur argent. C’est ce que l’on appelle la « retape », l’ « arnaque à la récupération de fonds », les « recovery room » ou encore l’ « arnaque dans l’arnaque ». Donc si quelqu’un vous contacte de cette manière, ne donnez pas suite. C’est une arnaque. Nous sommes un site de presse qui se rémunère essentiellement par la publicité. Quand nous contactons des victimes, c’est toujours pour écrire des articles.