Alerte concernant swan-private.com. Il s’agit d’une fraude qui commence à causer des victimes. Voici les éléments qui attirent notre attention.
Vous êtes victime de cette arnaque ? Obtenez justice !
Sommaire
Toggle- Récapitulatif de l’article
- swan-private.com a été créé il y a seulement 130 jours
- Un certain Stéphane Zimmert contacte des victimes
- Une plateforme répertoriée dans une liste noire
- L’opinion de Warning-Trading: éloignez-vous de cette supercherie
- Si vous avez effectué un virement bancaire, essayez de rappeler les fonds
- Des recommandations pour les victimes de swan-private.com
- Attention! Des escrocs se font passer pour Warning-trading.com
Récapitulatif de l’article
Le site swan-private.com a été créé le 4 avril 2024, soit il y a seulement 130 jours, ce qui est suspect pour une entité prétendant offrir des services financiers. Les escrocs créent fréquemment de nouvelles URLs pour abuser des épargnants, ce qui semble être le cas ici. Un certain Stéphane Zimmert, utilisant une fausse identité, contacte les victimes via une adresse mail dédiée. De plus, swan-private.com figure sur la liste noire de l’Assurance Banque Epargne Info Service, confirmant son caractère frauduleux. Au vu de ces éléments, swan-private.com est très probablement une escroquerie financière.
swan-private.com a été créé il y a seulement 130 jours
Face à une offre telle que swan-private.com, notre premier réflexe, avant tout autre, est de consulter son Whois. Le Whois fournit de nombreuses informations sur l’URL utilisée par swan-private.com. Il permet de déterminer par exemple que swan-private.com utilise une URL, c’est-à-dire une adresse internet, créée le 4 avril 2024. Cela signifie il y a 130 jours.
En pratique, c’est une durée très courte qui devrait éveiller la méfiance des internautes. Les escrocs du web créent chaque jour des dizaines de nouvelles URLs pour se donner une virginite et essayer d’abuser des épargnants. C’est pourquoi les URLs qu’ils utilisent sont généralement très récentes, comme swan-private.com. Une fois qu’ils ont usé de cette adresse et que l’on ne peut pas la rechercher sans se rendre compte qu’il s’agit d’une arnaque, ou encore que cette URL a été bloquée par les autorités ou un hébergeur, ils en créent une nouvelle et recommencent… Et ainsi de suite… C’est ainsi que fonctionnent les escroqueries en ligne…
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Un certain Stéphane Zimmert contacte des victimes
Des épargnants ont été sollicités par un certain Stéphane Zimmert se présentant comme un employé de swan-private.com. En réalité, il utilise une fausse identité. Pour solliciter ses victimes, Stéphane Zimmert utilise une adresse mail spécifiquement créée pour lui: stephane.zimmert@swan-gestion.com, ainsi qu’un numéro de téléphone, le 01 89 70 15 73. stephane.zimmert@swan-gestion.com sert à Stéphane Zimmert pour envoyer une fausse documentation afin de donner de la crédibilité à son offre d’investissement. Il est fort probable qu’il ne soit pas le seul ou qu’il utilise d’autres fausses identités, ainsi que des adresses mails conçues sur le modèle prénom+nom@swan-private.com.
Une plateforme répertoriée dans une liste noire
La présence sur la liste noire de l’Assurance Banque Epargne Info Service de l’entité swan-private.com devrait vous dissuader de poursuivre votre relation avec votre interlocuteur. Le stratagème manipulateur qui consiste à vous faire croire que cette présence vise seulement à vous empêcher de gagner de l’argent dans un aspect conspirationniste ne doit pas vous impressionner. La mise en garde de l’Assurance Banque Epargne Info Service concernant cette entité n’est pas anodine. En cas de fraude, vous ne pourrez pas faire appel à elle pour vous défendre.
L’opinion de Warning-Trading: éloignez-vous de cette supercherie
Compte tenu de ce qui précède, aucun doute n’est permis, swan-private.com est une escroquerie financière.
L’escroquerie financière en ligne est devenue une industrie florissante et cette entité semble adopter les mêmes méthodes : illégalité, tromperie, anonymat, usurpation d’identité… Si vous hésitez à leur accorder votre confiance, passez votre chemin. Et si vous faites partie de leurs victimes, des conseils sont disponibles ci-dessous.
Vous êtes victime de cette arnaque ? Obtenez justice !
Si vous avez effectué un virement bancaire, essayez de rappeler les fonds
Si vous avez transféré de l’argent aux escrocs de swan-private.com par virement bancaire, vous devriez essayer le rappel de fonds d’urgence ou chargeback.
En effet, les virements bancaires permettent de demander des rappels de fonds, même plusieurs semaines après, si le compte de destination des fonds est encore approvisionné et si vous prouvez que ce virement est lié à une activité frauduleuse.
Mieux encore : dès lors que votre banque est informée qu’il s’agit d’une fraude et que vous avez demandé un rappel de fonds, elle est tenue de le faire le plus rapidement possible. Si elle ne le fait pas, elle risque de mettre en jeu sa responsabilité. Cela ne garantit cependant pas que la démarche aboutira. C’est une obligation de moyens.
Nous constatons régulièrement que des victimes parviennent à récupérer des fonds de cette manière. Vous pouvez utiliser cet article comme un élément de preuve pour demander le rappel de fonds.
Si les paiements par carte bancaire Visa permettaient de telles annulations, le « travail » des escrocs en serait considérablement compliqué…
Des recommandations pour les victimes de swan-private.com
Message à toutes les victimes de swan-private.com : rendez-vous sur cette page dédiée spécifiquement aux victimes d’arnaques financières en ligne pour trouver de l’aide.
Si vous êtes une victime de swan-private.com, c’est probablement parce que vous avez réagi à une publicité sur internet, généralement illégale. Sachez que la plupart du temps, ces publicités ne sont pas diffusées par swan-private.com mais par d’autres entreprises frauduleuses spécialisées dans la publicité pour des services financiers frauduleux. Vos numéros de téléphone et adresses mails seront sans doute revendus à swan-private.com par la suite. Il est donc très probable que vous serez contacté à nouveau par d’autres escroqueries se présentant sous d’autres noms.
Surtout si vous avez été trompés une première fois. Généralement, les escrocs pensent que quelqu’un qui a été piégé une première fois est susceptible de retomber dans le piège une seconde fois. Si vous voulez donner une leçon à ces escrocs, faites semblant d’être intéressés pour recueillir un maximum d’informations sur l’arnaque qui vous est proposée. Ensuite, transmettez ces informations afin que nous puissions rédiger un article à ce sujet.
swan-private.com vous a peut-être demandé de leur envoyer des pièces d’identité (passeport, CNI ou permis de conduire) et un justificatif de domicile. Il est impossible de prévoir quel usage les faux conseillers de swan-private.com feront de ces informations par la suite. Dans d’autres affaires, nous avons découvert que des escrocs utilisent les identités des victimes à des fins frauduleuses. Dans tous les cas, il est impératif de porter plainte contre eux.
Attention! Des escrocs se font passer pour Warning-trading.com
Warning-Trading.com est régulièrement victime d’usurpation d’identité de la part d’escrocs dont nos actions et publications dérangent. Ces usurpations d’identité prennent différentes formes pour nous nuire de diverses manières. Pour connaître les conséquences de s’en prendre aux escrocs, nous vous invitons à lire cet article.
Certains escrocs appellent leurs victimes en se faisant passer pour Warning-Trading.com afin de leur faire croire que nous sommes une agence de récupération de fonds. Certains parviennent à extorquer une seconde fois de l’argent à leurs victimes en leur faisant croire qu’ils ont la capacité de récupérer leur argent. C’est ce que l’on appelle la « retape », l’ « arnaque à la récupération de fonds », les « recovery room » ou encore l’ « arnaque dans l’arnaque ». Donc si quelqu’un vous contacte de cette manière, ne donnez pas suite. C’est une arnaque. Nous sommes un site d’information rémunéré principalement par la publicité. Lorsque nous contactons des victimes, c’est toujours dans le but de rédiger des articles.