On connaissait la plateforme Alvexo, courtier chypriote autorisé à démarcher des clients dans l’ensemble de l’Union européenne dans le domaine du trading Forex. On connaissait Netotrade, une autre plateforme de trading inscrite sur la liste noire de l’AMF (son accès ne soit toujours pas bloqué en France). Il s’agit en réalité d’un seul et même groupe israélien, dont le quartier général, ESN Global Media ltd est installé à Ramat Gan, au coeur du quartier des diamantaires.
Avis & investigation. Retrouvez aussi notre Dossier spécial Alvexo & Netotrade
Fin des années 2000, Israël entre dans le boom du trading. Chaque semaine, des call-centers et de nouveaux sites de trading se créent pour décrocher leurs parts du gâteau. Les gains des parvenus aiguisent l’appétit des nouveaux venus.
Shlomi Amsalem, Noam Moshe Hano et Adir Aharony, directeurs du broker Alvexo / Netotrade
Sommaire
Toggle- Pour résumer notre avis avant de rentrer dans le détail :
- Les trois mousquetaires du trading
- Une « French team » de choc et un « Arabic desk » performant.
- La régulation chypriote, une respectabilité à peu de frais
- La belle vie des employée d’Alvexo
- Une nébuleuse de sociétés-écran offshore et opaques
- Les lois européennes court-circuitées ?
- Et malgré ça, Alvexo continue de prospérer en France !
- FAQ sur Alvexo et Netotrade : Une Supercherie Démasquée
Pour résumer notre avis avant de rentrer dans le détail :
Alvexo, un courtier en ligne spécialisé dans le trading de forex, actions, devises, et CFD, suscite une attention critique en raison de ses liens avec des pratiques controversées et possiblement frauduleuses. Cette plateforme ECN, enregistrée à Chypre mais avec des racines profondes dans un réseau israélien, présente un cas complexe pour les investisseurs à la recherche d’avis fiables et détaillés sur la sécurité et l’éthique de ses opérations.
L’histoire d’Alvexo, étroitement liée à celle de Netotrade, une autre entité de trading inscrite sur la liste noire de l’AMF, révèle un panorama d’activités qui interroge sur la fiabilité et la transparence des plateformes de trading en ligne. Les révélations autour de ces deux marques, gérées par ESN Global Media ltd dans le quartier des diamantaires de Ramat Gan, mettent en lumière une stratégie visant à maximiser les profits au détriment de l’éthique et de la protection des investisseurs.
Le modèle d’affaires de ces courtiers, fondé sur des call-centers agressifs et la création continue de nouveaux sites de trading, soulève des questions sur la légitimité des pratiques commerciales et la sécurité des fonds des clients. Les dépôts minimums attractifs, les spreads compétitifs, et une offre diversifiée d’actifs financiers, incluant des indices et des crypto-monnaies, sont éclipsés par des accusations d’escroquerie en bande organisée et de détournement de fonds.
La régulation par la Cysec, bien que conférant une apparence de légitimité, est mise en doute à cause de la facilité apparente avec laquelle ces entités ont obtenu leur licence. Ce point souligne l’importance pour les traders de vérifier non seulement la régulation mais aussi la réputation réelle du courtier avec lequel ils envisagent d’investir. La présence d’Alvexo sur des territoires à régulation souple comme le Vanuatu, via des sociétés écrans, complique davantage la tâche des investisseurs en quête de transparence et de sécurité.
Les pratiques de marketing d’Alvexo, incluant l’usurpation d’identité de personnalités publiques et l’emploi de méthodes commerciales agressives, ainsi que les liens obscurs avec des fournisseurs de liquidité douteux, renforcent les inquiétudes quant à l’éthique de l’entreprise. Ces stratégies, visant à attirer un maximum de clients sur leur plateforme de trading en ligne, mettent en évidence un risque élevé pour les investisseurs attirés par des promesses de rendements élevés.
L’expérience des clients avec Alvexo, marquée par des récits de pertes importantes et de mauvaises pratiques de gestion des fonds, contraste fortement avec les avis positifs publiés par des figures médiatiques associées à la marque. Ce contraste souligne la nécessité pour les traders de se baser sur des informations objectives et vérifiées avant de prendre des décisions d’investissement.
En résumé, la plateforme Alvexo, malgré sa présence notable sur les marchés financiers en ligne et son offre apparemment diversifiée d’outils et de services de trading, représente un cas d’étude sur les risques inhérents au trading avec des courtiers dont les pratiques commerciales et la structure réglementaire posent question. Les investisseurs doivent exercer une diligence raisonnable, en tenant compte des multiples avis, des expériences des clients, et de l’environnement réglementaire, pour naviguer en toute sécurité dans le complexe univers du trading en ligne.
Les trois mousquetaires du trading
C’est ainsi qu’une équipe va se constituer autour de Noam Moshe Hano. Il dirige depuis plusieurs années un call-center, ESN Global Media avec lequel il exploite la marque Alvexo, créée en 2016. Noam Moshe Hano veut développer ESN en créant de nouvelles marques de trading forex. En 2010, il s’associe avec Shlomi Amsalem, un vieux briscard du forex et Adir Aharoni. Ensemble, ils créent le broker Netotrade, la propriété d’une entreprise dont ils sont tous les trois actionnaires égalitaires : Trade Neto. Mais en donnant à leur entreprise pratiquement le même nom que leur site internet, ils prennent initialement le risque d’être démasqués. Ils corrigent rapidement cette erreur de débutant en renommant leur compagnie Trade 246.
Trade 246 et ESN Global Media s’installent au même endroit: le n°5 de la rue Shoham, dans le quartier des diamantaires de Ramat Gan. Les associés vont aussi créer au fil du temps une myriade d’officines-écrans dans des paradis fiscaux, pour se dissimuler des victimes et des autorités ou créer de nouveaux sites de trading : Netotrade Gloabl Investment à Belize, NTGX à Anguila, Silver Group Ltd au Vanuatu (propriétaire du site de trading TradeTime qui traîne une réputation et des avis sulfureux sur internet)…
Une « French team » de choc et un « Arabic desk » performant.
L’équipe s’étoffe. Adir fait embaucher son petit frère Dror. ESN recrute pour constituer des équipes regroupées par langues de travail. Khitam Massarwa, avait été embauchée en 2011 pour chasser des candidats arabophones, afin de cibler les pays arabes. Elle est rejointe en 2012 par Alexandra Brudnik et Yuli Bar, deux Israéliennes d’origine bulgare chargées de recruter des anglophones et des francophones. Depuis, elles ont été renvoyées toutes les trois et remplacées.
La “French Team” s’étoffe avec l’arrivée de Franco-israéliens, particulièrement Lior Elie Mattouk, alias Lior Matok pour les réseaux sociaux. Se présentant comme un diplômé de l’Université Paris-Dauphine, ce natif du 20e arrondissement de Paris joue les VRP-conférenciers sous le faux nom de Julien Cassel, chargé de vanter la marque Alvexo dans les salons du trading. Mattouk est rapidement envoyé représenter le site de trading Alvexo sur les salons du trading. On embauche Bat El Azerad, une ancienne de Playtech plus connu sous le nom du broker plus500, la multinationale d’origine israélienne des jeux d’argent en ligne, pour encadrer et former les nouvelles recrues du broker Alvexo.
La régulation chypriote, une respectabilité à peu de frais
A partir de 2013, ces investissements ont déjà beaucoup rapporté d’argent. Les capitaux affluent dans les comptes du broker Alvexo Netotrade. Au gré des dépôts, l’ambiance est de plus en plus euphorique. Les boss décident de transférer l’une de leurs deux marques dans l’Union européenne pour s’acheter une respectabilité. Shlomi Amsalem prend pied à Limassol, la capitale chypriote du trading forex. Il crée une joint-venture, VPR Safe Financial Group Ltd et obtient avec succès, après un avis favorable auprès de la Cysec, le gendarme boursier chypriote, une autorisation d’exercer l’activité de courtier via sa marque Alvexo. Les fonctionnaires de la Cysec, pour la plupart d’anciens du trading Forex ou de futurs débauchés du forex, attribuent très généreusement ce sésame, dans le seul but d’attirer cette activité sulfureuse sur l’île.
Un entrepreneur local enrichi dans le BTP est convaincu après avis d’investir dans l’affaire et accepte d’apporter 82% du capital de la nouvelle compagnie. Noam Hano et Shlomi Amsalem apportent chacun à égalité les 18% restant. Adir Aharoni est nommé directeur de la filiale chypriote. La nouvelle équipe emménage dans le KPMG Center de Limassol, qui accueillait autrefois le siège du broker Saxo Banque et un obscur site de trading CFD ciblant le marché russe, Tradernet. Le nouveau call-center recrute localement et fait venir des arabophones d’Israël. Le marketing est géré par une officine offshore enregistrée à Hong Kong et administrée par une femme de paille, Bnology. Cette entité sert bientôt à ouvrir une filiale en France, France Safe Media, probablement pour acheter de la publicité pour le compte du courtier Alvexo.
La belle vie des employée d’Alvexo
C’est le début de l’âge d’or pour le broker Alvexo Netotrade. L’argent des clients trader afflue sur leur plateforme de trading CFD. L’inscription de Netotrade dans la liste noire des avis de l’Autorité des Marchés Financiers française n’y change rien. D’ailleurs, le broker netotrade.fr ne sera jamais bloqué par les autorités françaises alors que le TGI de Paris donnerait très vraisemblablement droit à cette demande. Dans l’euphorie, la plateforme Alvexo commet quelques erreurs, qui vont permettre à l’une des victimes françaises client du broker Netotrade de faire le lien entre les deux sites de trading CFD.
Les managers du broker Alvexo Netotrade prennent l’habitude de récompenser leurs meilleurs “conseillers financiers” avec une montre Rolex, l’emblème du parvenu content de lui. L’employé du mois pose fièrement avec sa breloque. Son visage vient remplacer celui de Léonardo Di Caprio dans une image extraite du Loup de Wall Street, le film le plus culte des employés du trading Forex et CFD.
ESN organise team building sur team building pour faire oublier à ses employés le mal qu’ils font à leurs clients victimes: safari-buggy dans les dunes, journée canoë, cocktail en rooftop à Tel-Aviv, soirées déguisées pour la fête de Purim… Les plateaux de sushis crêpes et autres pâtisseries doivent maintenir les employés dans une éternelle euphorie.
Une nébuleuse de sociétés-écran offshore et opaques
Aucun nuage à l’horizon jusqu’en 2016 pour le courtier Alvexo et la publication des Panama papers à partir du 3 avril 2016. La mise en ligne de l’ensemble des documents du cabinet Mossack Fonseca fait ressortir les noms de Shlomi Amsalem et de Noam Moshe Hano. Ensemble, ils ont créé deux sociétés-écran, NT Global Investment Consulting et NTG, immatriculées à Anguila, une ancienne colonie anglaise et un paradis fiscal non coopératif notoire. NT pour le Broker NetoTrade semble-t-il. Inquiets, ils ont entrepris depuis lors de déménager leurs business de trading CFD sous d’autres juridictions.
En France aussi, les dirigeants du courtier Alvexo Netotrade se trouvent un peu trop exposés. Le 9 novembre 2016, Shlomi Amsalem quitte la direction de France Safe Media qu’il remet à Yael Kleinman, une avocate israélienne installée à Limassol et recrutée par VPR Safe Financial début 2016. Quelques jours avant la publication de cet article, c’est Lior Elie Mattouk alias Julien Cassel, l’agent commercial du groupe en France, qui a été également nommé gérant de France Safe Media en remplacement de Yael Kleinman. Cette décision vise officiellement pour Alvexo Netotrade à “affiner sa stratégie commerciale”. Mattouk endosse ce mandat en renonçant à toute rémunération.
Malgré ces modifications assez limitées, les dirigeants du broker Alvexo Netotrade ont compris qu’ils risquaient en réalité peu d’être inquiété par la fuite massive des Panama papers. Ils ont pu continuer à se développer, en créant en 2017 TradeTime, un broker CFD conçu essentiellement pour le monde arabe et disposant d’une autorisation d’exercice d’intermédiaire au trading au Vanuatu, via la société Capital Process Ltd ainsi que Silver Group Ltd.
Surtout les trois associés peuvent continuer à se croire à l’abri parce que les informations les plus dérangeantes n’ont pas été divulguées. Pour son infrastructure informatique, le broker Alvexo fait appel à deux liquidity provider: Leverates et Triple B.
Ce sont des sous-traitants qui exécutent les ordres de leurs clients sans que ces derniers s’en rendent compte. L’israélo-chypriote Leverates est bien connu. A Limassol, il a pignon sur rue. Ce n’est pas le cas de Triple B Group Corporation. Impossible de savoir avec certitude où se trouve cette société et aucun avis ou commentaire sur internet ne permet d’avoir un minimum d’information. Il pourrait logiquement s’agir d’une entreprise enregistrée au Panama, “Triple B Group Corp” constituée en 2013 et dirigée par des hommes de paille notoires.
Ils sont tous défavorablement connus des Panama Papers puisque leurs noms sont associés à des milliers d’entreprises fantômes: Carlos Alberto Weand Ortiz, Cristino Guevara Salazar, Ricardo Manuel Cambra La Duke ou le plus prolifique, Fernando Enrique Montero De Gracia, qui a prêté son identité à près de 5 880 entreprises panaméennes.
Les lois européennes court-circuitées ?
Si le sous-traitant du broker Alvexo est bien cette entité panaméenne, cela signifie que les ordres des clients d’Alvexo, un courtier CFD installé dans l’Union européenne, sont envoyés vers une entité fantôme, sur laquelle on ne dispose d’aucune information et que l’on ne peut contrôler d’aucune manière. Pourquoi avoir de recours à un sous-traitant aussi opaque ? Est-ce parce qu’en réalité, les propriétaires réels de Triple B Group Corporation sont les mêmes que ceux du broker Alvexo-Netotrade ? Cela leur permettrait de récupérer ni vu ni connu les investissements perdus par leurs clients.
Et malgré ça, Alvexo continue de prospérer en France !
Fin 2020, un collectif de clients victimes d’Alvexo a porté plainte pour escroquerie en bande organisée. Le broker Alvexo a beaucoup investi pour contrer nos articles et nos vidéos. Nos publications sont désormais noyées dans une masse de sites internet et avis favorables à ce courtier CFD. Les deux ambassadeurs et traders médiatiques d’Alvexo, Stéphane Ceaux-Dutheil et Marc Touati savent très bien tout cela mais continuent de faire la promotion de ce courtier.
Des publicités pour le broker Alvexo usurpant l’identités de personnalités françaises connues ont même fait leur apparition sans qu’Alvexo subisse la moindre sanction.
Compte tenu des liens entre Alvexo et Netotrade, BROKER DEFENSE a demandé début mai 2020 à la société VPR Safe Financial Services de procéder aux remboursements de victimes de Netotrade. En réponse, VPR conteste leurs allégations, pour lesquelles la compagnie chypriote affirme avoir déposé plainte en diffamation à notre encontre devant le TGI de Paris. Pour nos lecteurs du monde arabe vous trouverez la traduction de l’article ici.
FAQ sur Alvexo et Netotrade : Une Supercherie Démasquée
1. Quelle est la véritable nature des plateformes Alvexo et Netotrade ?
Alvexo et Netotrade, malgré leur présentation comme des courtiers distincts, font partie d’un même groupe israélien opérant depuis Ramat Gan. Ces plateformes de trading en ligne, engagées dans le Forex et les CFD, ont été mises en lumière pour des pratiques douteuses. Malgré l’offre d’une gamme variée d’actifs financiers, dont des devises, des indices et des crypto-monnaies, et la promesse de spreads compétitifs et de commissions minimales, leur crédibilité est remise en question par des accusations graves d’escroqueries et de manipulations.
2. Quels risques financiers les traders encourent-ils en investissant avec Alvexo et Netotrade ?
Les investisseurs s’exposent à des risques significatifs en traitant avec Alvexo et Netotrade. Ces plateformes, impliquées dans des accusations d’escroquerie en bande organisée, opèrent avec un manque de transparence et de fiabilité. Les traders doivent être conscients que, malgré l’accès à des comptes démo et des outils de trading avancés, l’expérience et les témoignages révèlent un potentiel élevé de perte financière due à des pratiques commerciales trompeuses.
3. Comment Alvexo et Netotrade ont-ils réussi à opérer malgré des accusations d’escroqueries ?
Alvexo et Netotrade ont navigué dans les eaux troubles du trading en ligne grâce à une stratégie de dissimulation et d’expansion géographique, utilisant des sociétés-écrans dans des paradis fiscaux pour éviter la détection et les sanctions. La régulation chypriote a offert une façade de respectabilité, permettant à ces plateformes de continuer à attirer des clients européens malgré les avertissements des autorités financières et les dépôts de plaintes pour escroquerie.
4. Quel est l’impact des pratiques d’Alvexo et Netotrade sur les traders et le marché ?
Les pratiques d’Alvexo et Netotrade ont un impact profondément négatif sur les traders, entraînant des pertes financières importantes et minant la confiance dans le marché du trading en ligne. Leur approche, centrée sur l’exploitation agressive des clients via des call-centers et des techniques de marketing douteuses, contribue à une image érodée de l’industrie du trading Forex et des CFD, affectant la perception des plateformes de trading éthiques et régulées.
5. Comment les investisseurs peuvent-ils se protéger contre des plateformes comme Alvexo et Netotrade ?
Pour se protéger, les investisseurs doivent privilégier la diligence raisonnable, rechercher des avis authentiques et vérifier les accréditations des courtiers avant d’engager des fonds. Il est essentiel de choisir des plateformes avec une transparence avérée, des comptes ECN/STP pour éviter les conflits d’intérêt, et une régulation stricte dans des juridictions reconnues pour leur rigueur. Les traders devraient également privilégier les courtiers offrant un accès complet à des informations détaillées sur les spreads, les commissions, et les types de comptes disponibles, ainsi que des outils d’investissement et une application mobile fiable pour une expérience de trading sécurisée.
cela a eu lieu il y a quelques années il y aurait traces quelque-part ? et comment alors récupérer ?
Mon avis est que la plateforme d’ALEXO est douteuse sur le plan service clientèle,
ils font tout pour conserver les clients, même si les clients eux-mêmes ne sont pas intéressés, une demande de retrait de capital est très mal perçue voire ignorée par la plateforme.
que fait jean-jacques goldman là-dedans?
Bonjour, l’article explique que le chanteur jean Jacques Goldman à été utilisé malgré lui pour faire la promotion du courtier Alvexo;
Bonjour j’ai été victime d’Alvexo en 2016. Je vois ce site maintenant.j’ai perdu 40000 euros J’ai introduit une plainte et resté sans suite. Je suis Belge donc savez-vous m’aider?