Le régulateur français a décidé de passer au crible plus de soixante plateformes de crypto-monnaies accessibles en France proposant des crypto-monnaies. Après avoir mis en garde Nabilla qui vantait les mérites du Bitcoin, le président de l’Autorité des marchés financiers a profité de ses vœux à la presse pour annoncer sa stratégie d’encadrement des crypto-monnaies. Certaines plateformes pourraient être inscrites sur une liste noire des sites à éviter.
Le plan de l’AMF pour s’attaquer aux plateformes de crypto-monnaies
Selon Robert Ophèle, le patron du gendarme français de la Bourse, la commercialisation des monnaies virtuelles a déjà remplacé les diamants. En effet, l’AMF a dénombré une soixantaine de plateformes suspectes qui proposent des investissements en crypto-monnaies. Parmi elles, seules deux sont situées en France. « En fonction de leur typologie, nous allons engager un certain nombre d’actions » allant de la demande de mise en conformité aux règles de l’AMF au transfert au parquet des dossiers de « fraudes manifestes » avec une inscription sur une liste noire publiée sur le site internet, a déclaré Robert Ophèle.
En réalité, il est plus compliqué pour le régulateur de déterminer la localisation effective des plateformes que de mettre en garde Nabilla sur les ravages du Bitcoin. « #Nabilla Le #Bitcoin c’est très risqué ! On peut perdre toute sa mise. Pas de placement miracle. Restez à l’écart », avait tweeté l’AMF. Le président de l’AMF a détaillé la politique qu’adoptera le régulateur avec les crypto-monnaies. « Si la plateforme est en France, elle sera régulée. Si elle est à l’étranger, qu’elle fait de la pub en faisant miroiter un gain avec une présentation du produit déséquilibrée, alors elle doit avoir besoin d’une immatriculation ». L’AMF doit également faire face aux sites frauduleux qui utilisent le nom d’un site déjà existant en modifiant son adresse IP pour piéger les utilisateurs. Une mission d’information sur le Bitcoin a été confiée par le gouvernement à Jean-Pierre Landau, ancien sous-gouverneur de la Banque de France afin de proposer des évolutions sur la réglementation.
Couvrir un plus grand nombre d’acteurs et détecter plus rapidement les mauvaises pratiques
Depuis début 2018, l’ESMA, le régulateur européen peut interdire la commercialisation d’un certain nombre de produits comme le Bitcoin. Son président, Steeve Maijoor, a indiqué à l’agence Bloomberg que les investisseurs devraient « être prêts à perdre tout leur argent ».
Le président de l’AMF a quant à lui présenté son plan stratégique pour les cinq prochaines années en annonçant quatre grands chantiers prioritaires : « la construction d’une union des marchés de capitaux performante dans l’Union européenne à 27 ; l’intégration de la révolution digitale ; l’accompagnement du financement de l’économie française » et « une approche renouvelée de notre supervision des marchés et des acteurs ». L’objectif est de couvrir un plus grand nombre d’acteurs et de détecter plus rapidement les bonnes et mauvaises pratiques pour y mettre un terme. Il rappelle également que ces placements dits alternatifs ne peuvent faire l’objet de publicité ou de démarchage sans attribution préalable d’un numéro d’enregistrement auprès de l’AMF. En attendant que de véritables mesures soient mises en place, les escrocs continuent d’agir en toute impunité.
Bonjour, vous avez vu cette information via un commentaire anonyme sur un forum de Crypto monnaie illégal appartenant vraisemblablement aux mêmes escrocs qui vous ont trompés. Je ne suis pas certain que cette information soit des plus pertinente. Nous sommes la cible d’escrocs qui essayent de nous diffamer Je vous invite également à regarder notre dernier passage sur TF1. Très bonne journée