Monsieur A. SCHWERTZ qui s’est présenté comme agissant au nom d’une structure dénommée « Contrôle financier », dont le siège social se trouverait au Royaume-Uni, m’a contacté par mail pour me proposer ses services dans le cadre du rapatriement de mes fonds. Vu toute la somme qui est en jeu, je voudrais que vous m’aidiez à faire des recherches sur cette société. Tout en vous faisant suivre nos échanges par mail, je profite pour vous faire tenir en fichier attaché le projet de protocole d’accord que j’ai reçu à cet effet.
Thomas B.
Sommaire
ToggleA l’issue de l’exploitation des échanges que vous avez eus avec Monsieur A. SCHWERTZ, les recherches effectuées ainsi que l’étude du projet de protocole d’accord qui vous a été transmis, notre plateforme peut vous faire part des observations ci-après :
Sur la société « Contrôle financier » elle-même
En annonçant un numéro d’enregistrement (le n° 72183) qui lui correspondrait au Registre des agents financiers (Regafi), l’entité « Contrôle financier » pousse à s’assurer de sa légalité et de sa régularité d’existence en France d’une part, et d’autre part, cherche à démontrer qu’elle est digne de confiance. Cette informations est-elle vraie ?
A l’issue de nos recherches, nous pouvons affirmer, qu’il n’existe aucune entité de ce nom qui soit enregistrée au Regafi. Cette découverte laisse ainsi croire qu’il s’agit d’un jeu auquel elle se livre pour tromper la vigilance et arnaquer le client qui manque de s’informer sur elle. D’où sort alors ce numéro d’agrément ? Une simple invention ou une tentative d’usurpation ? La réponse se trouve dans le projet de protocole d’accord que l’intéressé a bien voulu soumettre à votre appréciation.
Par ailleurs, qu’est-ce qui peut justifier qu’une entité du secteur financier, ne puisse pas laisser des éléments de référence sur elle, notamment, un site internet, pour permettre à son client de s’informer sur elle ? Loin d’être un oubli, il ne s’agit que de l’expression d’une ruse qui vise à dissimuler la vraie nature qui pourrait freiner son action trompeuse et dolosive.
Dans le projet de protocole d’accord
Dans le projet de protocole d’accord, l’entité « Contrôle financier » mentionne le nom d’une autre entité connue sous le nom de «1st option Financial consultants Ltd» à qui elle attribue le rôle de contrôleur. A l’issue des vérifications, cette dernière existe réellement et est reconnue par les pouvoirs publics parce qu’enregistrée au Registre des agents financiers. Le numéro d’agrément que tente d’utiliser la fausse entité « Contrôle financier » est celui correspondant à « 1st option Financial consultants Ltd ». Loin d’un simple hasard, cette technique de couverture n’est rien d’autre qu’une usurpation d’identité consistant à identifier une vraie structure, à fournir des informations sûres portant sur elle pour détourner l’attention des uns et des autres.
Faut-il signer le projet de protocole d’accord ?
Mr Thomas, sans risque de vous induire en erreur, je pus vous assurer que vous n’avez aucun intérêt à poursuivre vos échanges avec Monsieur A. SCHWERTZ de la fameuse entité « contrôle financier ». Je vous invite non seulement à ne donner aucune suite à son message, mais aussi à ne donner aucune valeur à un tel projet de protocole d’accord qui, si vous n’y prenez garde, risquerait de devenir votre pire cauchemar.
Bonjour ,bien vous êtes un bon conseillé moi je n’ai pas eu de chance pourtant j’avais posé la question à ma conseillère financière du CIC er elle m’a répondu qu’il n’y avait aucun risque et aujourd’hui j’ai été viré de cette banque ,je suis débouté je ne comprend pas pourquoi il n’y à pas de contrôle sur les site financier qui propose des investissements