Dossier spécial Montessori Neokids

Retrouvez tous nos articles consacrés, de près ou de loin, à Montessori Neokids et David Brehm, du plus récent au plus ancien.

Octobre 2022: Effondrement en Belgique, inquiétude en France

Subitement, en octobre, les salariés belge du groupe n’ont plus été payés. Le réseau de 18 crèches annonce sa banqueroute. En France, des investisseurs ne reçoivent plus leurs dividendes, les fournisseurs ne son plus payés et des salaires sont versés avec retard…

Les filiales locales du groupe accusent de lourds retard dans la convocations de leurs assemblées générales et l’approbation de leurs comptes. L’inquiétude grandit et nous recevons de plus en plus de messages d’inquiétudes.

En Juillet, Montessori se réorganise depuis le Luxembourg

Montessori Neokids avait poursuivi nos enquêtes en justice. Le Tribunal judiciaire de Paris nous donne raison et condamne le groupe à nous verser 2 000 euros de dommages et intérêts. Faute d’être payés, nous demandons une saisie. Surprise: Montessori Neokids n’a pas d’argent sur son compte bancaire. Tout juste quelques centaines d’euros.

Le groupe qui possède, aménage et gère une cinquantaine de crèches en France n’a que quelques centaines d’euros sur son compte en banque. C’est exactement ce que va constater en septembre 2022 un fournisseur du groupe qui réclame en justice le paiement de son travail. Sauf que l’ardoise de cette entreprise est bien plus importante: près de 400 000 euros.

Cette insolvabilité du groupe de crèches nous questionne et nous invite à nous pencher sur son actualité. Nous découvrons une réorganisation surprenante via le Luxembourg et le fameux Jean-Pierre Foeliex, et d’importantes arrivée dans la direction du groupe: Thierry Dettloff, Serge Bouganim ou encore l’énarque octogénaire Pierre-François Couture.

Pour comprendre Montessori Neokids, cherchez David Brehm

Montessori Neokids avait poursuivi nos enquêtes en justice. Le Tribunal judiciaire de Paris nous donne raison et condamne le groupe à nous verser 2 000 euros de dommages et intérêts. Faute d’être payés, nous demandons une saisie. Surprise: Montessori Neokids n’a pas d’argent sur son compte bancaire. Tout juste quelques centaines d’euros.

Le groupe qui possède, aménage et gère une cinquantaine de crèches en France n’a que quelques centaines d’euros sur son compte en banque. C’est exactement ce que va constater en septembre 2022 un fournisseur du groupe qui réclame en justice le paiement de son travail. Sauf que l’ardoise de cette entreprise est bien plus importante: près de 400 000 euros.

Cette insolvabilité du groupe de crèches nous questionne et nous invite à nous pencher sur son actualité. Nous découvrons une réorganisation surprenante via le Luxembourg et le fameux Jean-Pierre Foeliex, et d’importantes arrivée dans la direction du groupe: Thierry Dettloff, Serge Bouganim ou encore l’énarque octogénaire Pierre-François Couture.

Pour comprendre Montessori Neokids, cherchez David Brehm

La particularité de Montessori Neokids, c’est de faire appel à l’épargne publique pour financer la rénovation et la construction de crèches. Cette idée a été développée par David Brehm auprès de Stéphane Bastien, le fondateur du groupe immobilier Mat Finance installé à Nice. C’est avec lui que Brehm a conçu cette offre. A l’époque, elle s’appelle Alliance Foncière.

Elle avait le défaut de se présenter comme une offre d’achat de crèches alors que les investisseurs se retrouvaient propriétaires de parts sociales. L’attrait de la pierre. En réalité du papier. Un dispositif qui rappelait étrangement celui du scandale de l’affaire Maranatha.

L’entente entre Stéphane Bastien et David Brehm n’aura qu’un temps. Brehm décidera rapidement de faire cavalier seul. Pour s’aider dans la recherches de biens immobiliers à transformer en crèche, David Brehm s’était attaché les services d’un certain Jean-Claude Vaillon, qui fut condamné à plusieurs reprises.

La recherche d’investisseurs confiée à BBH Consult et Kovtez Online

Pour trouver des investisseurs, Stéphane Bastien avait fait appel un courtier d’un genre un peu particulier, le groupe franco-israélien BBH Consult-Kotez Online. Cette entité recourait à des téléconseillers pour promouvoir des investissements dans plusieurs domaines liés à l’immobilier ou les énergies renouvelables. Son patron, Fabrice Dov Hadjadj a été condamné pour vol de données personnelles.

Ce groupe est à l’origine de plusieurs projets immobiliers sur la Côte d’Azur et à l’étranger, par exemple avec le Groupe Orel, mené par le sulfureux Reynald Rousselin, et dont le site n’affiche plus de contenus.

Il y a quelques mois, le site internet d’Alliance foncière a cessé d’afficher du contenu. Les investisseurs ne reçoivent plus de dividendes.

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