Pierre Satin: tout ce qu’il touche fait faillite

Retour sur le parcours atypique d’un self made man, entrepreneur compulsif lié à près de 37 sociétés dont la plupart ont failli ou ont été liquidée.

Accident de parcours ou accidents érigés en méthode?

Deux restaurants dont un étoilé plantés en quelques mois.

Une interdiction de gestion de douze ans annulée en appel.

Des sociétés-écran offshores enregistrées à Hong Kong pour faire croire qu’il représente un fond d’investissement asiatique.

Une plainte pour escroquerie, faux et usage de faux, et abus de confiance.

Un groupe promis à devenir l’un des leaders français des énergies renouvelables qui lève en bourse plusieurs millions d’euros puis se crashe en quelques mois.

Un rachat de propriété viticole avorté faute de pouvoir justifier l’origine des fonds en provenance de Hong Kong.

Une injonction à détruire une piscine construite sans autorisation.

Près de 37 sociétés en Suisse, en Angleterre, en Espagne, à Hong Kong et en France, presque toutes liquidées après quelques années d’activités et dans lesquelles les administrateurs sont souvent sa femme ou ses enfants.

Qui est Pierre Satin?

Une affaire de purification d’eau qui se termine mal

Il aime se présenter comme self made man. De fait, il a été entrepreneur dès l’âge de 15 ans, Pierre Satin a commencé sa frénésie de création de société à partir de la fin des années 90. Un administrateur judiciaire évoquera des années plus tard « une pathologie psychatrique se traduisant par une addiction au rachat d’entreprises ». Il commence avec Brea SA, Jord Services et Heka Participation. Ce groupe se lance dans la purification d’eau. Déjà, les administrateurs valsent. Déjà, Pierre Satin demande à sa femme, kinésithérapeute, d’endosser des mandats sociaux. C’est à cette époque qu’il commence à s’intéresser à la prospection téléphonique, en créant Voxphone.

L’affaire tourne si mal qu’en 2006, le liquidateur de la société se plonge dans les comptes et relève de lourdes fautes de gestion. Il considère qu’elles sont tellement graves qu’il demande au tribunal de commerce de Tours de condamner Pierre Satin à supporter une partie de la déconfiture de l’entreprise avec ses deniers personnels.

Le tribunal relève que l’activité du groupe aurait du être arrêtée bien plus tôt compte tenu des déficits accumulés. La juridiction relève des opérations de « lease-back », de « crédit sur stock » ou encore de « préfinancement de vente à crédit », autant de façon de se procurer « de manière très couteuse une trésorerie passagère ». Ainsi, les déficits auraient été maquillés temporairement sans résoudre les difficultés à court terme.

Pierre Satin et Heka Participation ne comparaissent pas devant la juridiction. Ils refusent de se défendre. Ils sont condamnés à rembourser la société de près de 150 000 euros. Pierre Satin est condamné à une interdiction de gestion de 12 ans.

L’intéressé fait appel et réussit à faire réformer cette décision. Les juges de la cour d’appel d’Orléans s’étonnent que la banqueroute de l’entreprise soit systématiquement imputée à Pierre Satin sans que les autres dirigeants ne soient mis en cause.

L’affaire lui servira de leçon. En 2001, il crée Valdissimo, une société holding suisse qui sera également propriétaire de la SCI familiale Blanqui Avisseau 2 (propriétaire d’une maison familiale dans laquelle une piscine sera construite sans autorisation) contre 185 000 euros.

Désormais, c’est depuis cette société helvétique -et bien d’autres- qu’il administrera ce qu’il possède en France. Une façon de mettre son patrimoine à l’abri? Nous avons n’avons pas réussi à contacter pour lui poser la question

Cette précaution n’empêche pas Valdissimo d’être liquidée en 2012.

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Un call-center en Espagne pour vendre des panneaux solaire

La plus grosse aventure entrepreneuriale de Pierre Satin va germer dans les années suivantes. Après son échec dans la purification de l’eau, l’entrepreneur lyonnais avait perduré dans le démarchage téléphonique.

Il avait lancé un call-center depuis l’Espagne, en créant Magnana en France et Carlit consulting à Barcelone. Les employés ouvrent l’annuaire et cherchent des quartiers riches de villes françaises pour proposer des énergies renouvelables à de potentiels clients.

Rarement présent dans les locaux du World Trade center de Barcelone, il laisse les clés à Bruno Michel Olivier Gimenez, un homme à poigne né en 1959 qui manage une quinzaine de personne d’une terreur martiale. Gimenez sera administrateur de Carlit et d’une autre société espagnole, Heone Consulting SL.

Une ancienne employée se souvient de méthodes de ventes agressives et d’un management à la schlag. « On savait très bien qu’on vendait de la camelote. Le seul objectif, c’était d’obtenir un rendez-vous chez le client pour un commercial ».

Un effet d’aubaine dans les énergies renouvelables

Pierre Satin découvre le formidable appétit des Français pour les énergies renouvelables et particulièrement les panneaux solaires. Il lance Cervin ENR. Carlit ouvre un établissement au Bouget-du-Lac ou s’installe le groupe Cervin.

A cette époque, le gouvernement met en place d’importantes subventions dans le domaine pour stimuler le marché. Cet appel d’air va aussi avoir pour effet d’attirer de nombreux margoulins. On voit fleurir des publicités alléchantes pour des installations à 1 euros. Ces publicités en ligne souvent illégales permettent de recueillir des données personnelles pour nourrir les télé-commerciaux de call-centers francophones.

Des années après, ces déceptions feront le tout-venant de la chronique judiciaire. Cofidis sera par exemple condamné à payer 1,3 million d’euros pour des faits remontant à 2009. D’autres banques seront mises en causes.

Cervin ENR: 10 sociétés créées en moins de 3 ans

Cette ruée vers les énergies vertes, Pierre Satin veut en être. Holding située au Bourget-du-Lac, Cervin ENR doit permettre le développement des énergies renouvelables. Au conseil d’administration de Cervin ENR, on trouve la holding suisse de Pierre Satin, Valdissimo. Cervin ENR fait son entrée en bourse.

12 millions d’euros répartis en 800 000 actions sont ratissés. La société peut dépenser sans compter le cash qui afflue pour se développer à toute allure. Des filières sont créées à tour de bras pour développer toutes les activités annexes:

• Cervin Innovations
• Wattelse (bureau d’études)
• Cervin Azur Energie
• Cervin Services
• Cervin Natual’Immo
• Cervin Distribution
• Cervin Formation
• Cervin Développement
• Cervin Phoning SL en Espagne
• Guiouiller (une société d’installation de panneaux photovoltaïques rachetée par Cervin)

Cervin ENR se fera connaître comme l’ « une des premières entreprises spécialiste en technologie solaire à avoir été introduite en bourse » et sponsorise la course au large.

8 millions d’euros de perte en quelques mois

Hélas, en interne, tout ne se passe pas comme prévu. Un an an et demi après sa création, Cervin ENR est déjà à court de trésorerie! L’année précédente, le groupe a cumulé une perte de 8 millions d’euros. Sa cote est suspendue et l’entreprise doit être renflouée par ses actionnaires à hauteur de 4,5 millions d’euros.

Un tiers des effectifs sont licenciés. En interne, les administrateurs et directeurs valsent avec les saisons. Le président du conseil d’administration, Thierry Chambon, quitte le navire au bout d’un an.

Surtout, en même temps que l’aventure Cervin ENR, Pierre Satin se lance personnellement et en parallèle dans la création compulsive de sociétés, toute au long de l’année 2007 et particulièrement en Suisse:

• Magnana, une agence de publicité Lyon et au Bourget-du-Lac.
• Enersol France, une holding située à Lyon.
• Montaigne Participation, une holding suisse dont la dissolution a été prononcée par le tribunal de Sion dans le canton du Valais en juillet 2011. Le jugement indique que Pierre Satin « a pris la fuite afin de léser ses créanciers ».
• Les voiles du large, une société suisse spécialisée dans les équipements maritimes et aériens.
• Mayapan, une holding suisse.
• Greentech Invest, une holding suisse.
• Solarinox, une société suisse appelée initialement Ernersol Finance et créée dans le secteur des « appareils ménagers électriques et non électriques et principalement solaires ».
• Chateau Puypezat-Rosette, une propriété vinicole de la région de Bergerac.

Pierre Satin rachète le chateau Puypezat-Rosette

Parmi ces sociétés, certaines n’ont aucun rapport avec les énergies renouvelables. C’est le cas du Château Puypezat-Rosette implanté dans un AOC de vin doux. Comme les affaires marchent bien, Pierre Satin décide de reprendre cette exploitation vinicole avec Valdissimo et d’autres investisseurs. Un concept de vin, Frenzycat, est également élaboré et déposé à l’INPI.

Cécile, l’une des filles de Pierre Satin, tout juste 21 ans, est nommée co-gérante l’année suivante. Dès 2008, l’exploitation vinicole ressent fortement les secousses des difficultés du groupe Cervin. Les Satin sont à court d’argent et ils comptent bien valoriser le patrimoine du château.

Tout l’immobilier disponible est transformé en logement locatif, grâce à la création des SCI Gite de Bellerose, Gite Ragueneau, Gite Cyrano, Blanqui Avisseau (qui devient Gîtes de Savinien) ou encore Gite de Roxane ainsi que de la SARL La Catte.

En 2010, l’une des sociétés de la famille Satin, Optimal ENR, change de nom pour devenir Wine & Heritage et relancer une dernière fois l’exploitation. Elle lance un nouveau cru, le « Château la tour Maltaguerre ». Un des salariés de Wine & Heritage attaquera son employeur en l’accusant de licenciement sans cause réelle.

Le chateau Puypezat-Rosette fera faillite, laissant une ardoise de 2 360 000 euros…

Enersol et Solarinox, une structure parallèle à Cervin ENR

En dehors de ce groupe de sociétés lié au Chateau Puypezat, les autres sociétés créées à cette époque visent manifestement à travailler indirectement avec le groupe Cervin ENR, à la manière d’une structure parallèle. C’est le cas par exemple d’Enersol France. La société est créée en 2008. Elle reprend le nom d’un groupe belge avec lequel elle n’a pourtant aucun rapport.

Son capital est abondé pour un million d’euros, grâce à des personnes qui sont pratiquement toutes déjà liées à Cervin ENR:

• Enersol Finance, une société suisse de Pierre Satin qui apporte 300 000 euros
• Vivax Finance, une société détenue par Thierry Chambon, un directeur de Cervin, qui apporte 250 000 euros
• D.M.F., une société appartenant à Daniel Monchal, administrateur de Cervin ENR, qui apporte 250 000 euros
• Philippe Greiffemberg, administrateur de Cervin ENR, qui apporte 100 000 euros
• Alaska Management, une société enregistrée au Luxembourg et dont nous n’avons pas réussi à identifier le propriétaire réel qui apporte 50 000 euros
• Cervin ENR avec 50 000 euros.
• Immobilière, une société appartenant à Pierre-Yves Guerault et qui apporte 50 000 euros

Conflits d’intérêts et conventions non déclarées

Aussitôt Enersol France créée, son principal actionnaire, Enersol Finance, change de nom et devient Solarinox. De société financière, elle devient fournisseur de panneaux solaire pour le groupe Cervin ENR.

Cet accord contractuel est mentionné dans le bilan de 2008 d’ENR car l’article L225-38 du code de commerce l’impose pour prévenir d’éventuels conflits d’intérêt. Pierre Satin devient ainsi à la fois fournisseurs de Cervin ENR et acheteur de panneaux solaire auprès de Solarinox.

Le bilan de 2008 indique également que Pierre Satin a passé une convention de conseil et d’assistance, sans doute contre rémunération, entre Cervin ENR et lui-même. Hélas, il n’a pas demandé au préalable l’autorisation du conseil d’administration.

Enersol France fera finalement faillite et ses actionnaires perdront tout leur investissement.

Enersol Puypezat, la filiale à 240 000 euros

Mais auparavant, en 2009, Enersol France représentée par Pierre Satin, crée une filiale, Enersol Puypezat, basée dans le domaine viticole éponyme dont il est propriétaire. Son objet: « Production et vente d’énergie électrique ». L’investissement dans le vin rejoint l’investissement dans l’énergie solaire. « on a vu débarquer des équipes venues de très loin pour installer frénétiquement des panneaux solaires sur les toits des bâtiments » nous a raconté un témoin de l’époque.

Deux plus tard, Pierre Satin démissionne et fait nommer sa fille Cécile à la gérance de la société. Une augmentation de capital de 240 000 euros est également décidée, au bénéfice exclusif de l’actionnaire de la société, Enersol France. Autrement dit, 240 000 euros transitent vers les comptes de la société gérée par la fille de Pierre Satin.

Hélas, tout cela n’aura servi à rien. L’ensemble du domaine sera liquidé à partir de 2011, tout comme Cervin ENR en 2015.

Faire croire qu’il représente un fond d’investissement asiatique

Les échecs précédents ont au moins eu le mérite de faire découvrir à Pierre Satin le monde de la viticulture et de la gastronomie.

En 2011, il a l’idée de créer deux sociétés-écran offshore à Hong Kong, Chateaux et Vignobles Invest Limited et PCX Consulting Invested Limited. Elles lui permettent de se présenter comme le représentant d’investisseurs asiatiques désireux de reprendre des domaines français. En réalité, c’est lui tire les ficelles avec sa fille Cécile.

C’est ainsi qu’il approche Jean-Marie Duhaize. Depuis 1997, Duhaize dirige Terroir et Imagination, qui vend du vin et des produits gastronomiques. Satin lui propose rapidement de lui racheter son entreprise. Un accord est trouvé. Le paiement tarde à intervenir. Jean-Marie Duhaize reçoit finalement un chèque de 140 000 euros tiré d’un compte de la société SDVA, un domaine situé à Lézignan-Corbière.

L’explication arrivera un peu plus tard: Pierre Satin a créé une société pour importer des bouteilles vides d’Espagne, Vini Viti Trading. Il en a vendu une cargaison à SDVA qui les a payé 140 000 euros… La commande ne sera jamais honoré mais au moment du paiement, Pierre Satin demande à ce que le chèque soit mis à l’ordre de Jean-Marie Duhaize…

Le rachat de SDVA bloqué, Satin ne peut pas justifier l’origine des fonds…

SDVA, c’est l’autre cible de Pierre Satin. Ce domaine est en difficulté et Pierre Satin a entamé un rapprochement méthodique de son directeur narbonnais, Frédéric Roger. Roger veut céder la main et cherche des repreneurs. Pour se crédibiliser, Pierre Satin avait déjà acheté de grandes quantités de vin à la SDVA.

Frédéric Roger croit avoir affaire à « un intermédiaire qui est en contact avec des importateurs de vins de Hong Kong ». En effet, Satin se prétend représenter « Châteaux et vignobles de France SAS », une société bordelaise dont il détient 1%. Le reste est la propriété d’une société immatriculée à Hong Kong, Château & Vignoble Invest limited, créée quelques mois plus tôt, en réalité par Pierre Satin lui même pour faire croire qu’il représente un groupe asiatique.

La signature sera repoussée à trois reprises par Pierre Satin. Début 2013, Frédéric Roger découvre ce que ces retards cachent en réalité. Tracfin, le service du ministère des finances chargé de la lutte contre le blanchiment d’argent, a refusé d’autoriser le transfert des fonds depuis Hong Kong. Pierre Satin était incapable de justifier l’origine des fonds.

Suspendue à cette reprise qui ne viendra pas, la SDVA fera faillite. La tentative de Pierre Satin fait une victime colatérale: une femme recrutée pour l’occasion par Châteaux et vignobles de France, qui s’estimera victime d’un licenciement abusif. Elle saisira le conseil des prud’hommes et le tribunal de commerce de Bordeaux. Comme à l’époque de Bréa, Pierre Satin et son entreprise ne se présentent pas devant le juge.

Durant cette période, Pierre Satin n’hésite pas à modifier l’ordre d’un chèque pour l’encaisser. Une SAFER reçoit des chèques en bois. « Pierre Satin détournait l’actif des sociétés en liquidation au profit de sociétés nouvelles » racontera une ancienne secrétaire aux enquêteurs. « Pierre Satin avait la folie des grandeurs (…). Il mentait sur sa réelle situation financière et n’avait pas les compétences requises en gestion de sociétés » raconte aussi un ancien collaborateur.

Déconfiture pour L’imaginaire à Terrasson et Les imaginaires à Pau

Cela ne décourage pas Pierre Satin qui va lancer des investissements dans la restauration. Il crée à cette fin des sociétés telles que Real Estate Food Gastronomy SL à Barcelone ou Gastronomie et Services, dissoute en 2017.

En 2015, Pierre Satin jette son dévolu sur un restaurant étoilé: l’Imaginaire, à Terrasson, dans le Nord de la Dordogne, tenu par le chef François Adamski. Il crée pour cela une société ad hoc en s’associant à 50/50 avec la société HMSO de l’agent immobilier bordelais Pierre Modica.

L’année suivante, le directeur général est révoqué. Quatre mois plus tard, la femme de Pierre Satin entre au capital, ainsi que la société civile « SC La Renaudière », propriété de la famille Satin. Cécile, la fille de Pierre Satin, est nommée gérante.

Fin 2016, le restaurant est placé en redressement judiciaire. La liquidation est prononcée l’année suivante. Dès août 2017, « des touristes belges qui avaient réservé à l’hôtel ont eu la désagréable surprise de trouver porte close ». Quelques jours plus tôt, « des camionnettes sont venues emporter le mobilier et le matériel ».

Le restaurant Les Imaginaires à Pau a lui aussi fermé ses portes en 2018. Pierre Satin « a fait un passage éclair aux commandes de l’adresse, un peu moins d’un an, jusqu’en mars » 2018. Satin est parti sans laisser d’adresse. Employés et fournisseurs se sont retrouvés le bec dans l’eau…

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Le dernier (faux) investissement de Pierre Satin

Depuis ses derniers échecs, Pierre Satin aurait tenté d’investir dans une start-up lyonnaise près de 875 000 euros.

Il avait contacté les dirigeants de cette société à cette fin et pris l’initiative de contacter un média spécialisé pour annoncer son investissement via une société inédite, que nous n’avons retrouvé dans aucun registre de commerce et de sociétés: « Mandala Gestion ».

Mais il reste encore beaucoup d’autres sociétés liées à Pierre Satin dont nous n’avons pas réussi à éclairer les fonction: la SCI MDBS, Green News, PCS Conseils, World Partners Consulting Ltd à Londres, CENIT Smart SL en Espagne, Cenit France, La SCI Brassia…

La plupart ont également fait faillite.

Pierre Satin n’a diligenté aucune action en diffamation contre cet article

Mise à jour le 2 février 2023. Plusieurs personnes ayant eu affaire à Pierre Satin nous ont contacté en nous rapportant que ce dernier avait lancé à notre encontre une procédure judiciaire en diffamation, prétendant que le contenu de cet article était mensonger.

Au 2 février 2023, Warning-trading n’a jamais fait l’objet d’une procédure judiciaire de la part de Pierre Satin, l’une de ses sociétés proches ou relation, qu’il s’agisse d’une procédure en diffamation ou pour toute autre incrimination.