Hervé Dupont, gérant d’une société française fabriquant des vêtements pour professionnels, travaille notamment avec des fournisseurs chinois. Lorsque l’un d’eux lui affirme qu’il n’a pas reçu ses virements, l’entrepreneur apprend qu’on lui a escroqué plus de 52 000 euros.
Au bout de quelques mois, cet entrepreneur français a découvert que l’ensemble des mails adressés à son fournisseur chinois arrivait dans une autre boîte mail. Un pirate informatique interceptait et transmettait les mails entre les deux entreprises en étant à l’affût qu’un mail contenant une facture lui parvienne, afin d’en modifier l’IBAN et ainsi récupérer les fonds envoyés par l’entrepreneur. Au total, plus de 60 mails ont été échangés et l’entrepreneur ne s’est douté de rien, les échanges étant très comparables aux mails de son fournisseur.
Faux comptes : aucun contrôle de la part de la banque anglaise Barclays
Ce n’est qu’au bout de deux mois et demi que l’entrepreneur, Hervé Dupont, s’est rendu compte qu’il se faisait escroquer. Alors qu’il croyait échanger avec son fournisseur, il lui a envoyé un premier virement de 18 560 $. Il a ensuite reçu une seconde facture lui demandant de verser l’argent sur un autre compte ouvert cette fois-ci à la Barclays. Ayant confiance en son partenaire, Hervé Dupont effectue le second versement de 38 171 $. L’entrepreneur décide alors de contacter son fournisseur chinois par téléphone qui lui signale ne pas avoir reçu ses mails ni ses virements bancaires. Les deux entreprises découvrent la supercherie, la boîte mail de Hervé Dupont avait été piratée.
L’entrepreneur français décide d’avertir la banque Barclays de cette escroquerie et sur le fait qu’un cybercriminel ait ouvert un compte bancaire dans cette banque. Après avoir porté plainte contre la banque à la gendarmerie d’Annœullin, cette dernière a déclaré ne pas être compétente sur le sujet. Il s’est donc tourné vers sa propre banque, le Crédit du Nord, mais celle-ci n’a pas pu l’aider. La Barclays lui a même fait du chantage : elle accepte de lui restituer la première somme de 18 560 $ qu’elle a réussi à bloquer pour des raisons inconnues, uniquement s’il ne réclame pas la seconde et accepte de garder cette affaire confidentielle. Constatant que les journaux ne s’intéressent pas à cette affaire de trop faible montant, Hervé Dupont a décidé de rester en contact avec l’escroc pour comprendre son fonctionnement. Il a donc demandé à son fournisseur étranger de lui faire parvenir des factures fictives afin que l’escroc les intercepte. Ce dernier trafiquait toujours les factures en modifiant juste l’IBAN et en transmettant à chaque fois un compte différent toujours domicilié à la banque Barclays de Londres. Incroyable !! L’homme a finalement ouvert près de 14 comptes aux noms de personnes différentes dans cet établissement.
Hervé Dupont a décidé de créer une association pour dénoncer ce type d’escroquerie
Après une telle escroquerie, Hervé Dupont a créé un site Internet www.escroqueriesbarclays.com rassemblant les victimes de la banque Barclays. Il s’agit de l’association « Victime au VOVICE des banques« , VOVICE signifiant Vrai Ordre de Virement à l’International sur le Compte de l’Escroc. Ordinairement appelé FOVI pour Faux Ordre de Virement International, par les spécialistes de la cybercriminalité, l’association estime que cette appellation est incorrectement formulée et inexacte. Elle dénonce le manque de contrôle de la part des banques et la possibilité pour les escrocs d’ouvrir des comptes aussi facilement sous de fausses identités. Hervé Dupont s’est aperçu en créant ce site Internet, que les victimes de la banque Barclays étaient nombreuses. Aussi, la première victime qui obtiendra gain de cause au tribunal contre la Barclays Bank ou même contre une autre banque avec un dossier similaire, sera en mesure d’aider les autres victimes grâce à son dossier qui fera jurisprudence. Ce site permet également de faire connaître ces différents types d’escroqueries en lien avec les banques, qui représentent aujourd’hui plus d’un milliard d’euros. En effet, les sociétés victimes de ces arnaques préfèrent souvent rester discrètes.
L’importance du service Check & Pay
Face à la croissance du nombre d’escroqueries sur Internet et au manque de contrôle de la part des établissements bancaires, Warning Trading a décidé de proposer un service destiné à éviter les pièges. Check & Pay permet à tout utilisateur de connaître l’identité et les informations d’une société pour qu’il soit en mesure de faire le bon choix. Stratégies bien rodées, mise en confiance de l’interlocuteur, sites parfaitement construits, tout est mis en œuvre pour piéger l’internaute sans qu’il ne s’en rende compte.
Check & Pay vous permet de réaliser une transaction en connaissance de cause pour seulement 25 euros, une faible somme qui peut vous éviter de perdre plusieurs milliers d’euros. Une réponse écrite vous est envoyée dans les 24 heures ouvrées, vous disposez donc de tous les éléments pour prendre la bonne décision.